Ouverture de l'hôpital sur la ville

Vous accèderez en suivant ce lien à la synthèse de la soirée interprofessionnelle du 3 juin 2014 au cours de laquelle les équipes du centre hospitalier ont présenté aux professionnels de santé libéraux et hospitaliers plusieurs nouveautés dans la prise en charge des patients.

JOURNEE-INTERPROFESSIONNELLE-2014-du-centre-hospitalier-Arles
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JOURNEE INTERPROFESSIONNELLE

JOURNEE-INTERPROFESSIONNELLE-2014-du-centre-hospitalier-Arles

JOURNEE INTERPROFESSIONNELLE du 3 Juin 2014 de 17h00 à 21h00

Salle des conférences du centre hospitalier d’Arles

A l’attention des professionnels de santé libéraux du pays d’Arles et des personnels soignants de l’hôpital

 

17h00

Accueil des participants par le directeur du centre hospitalier, le président de la Commission Médicale d’Etablissement et la directrice des soins.
 

17h15

Etude sur l’amélioration de la gestion des lits au centre hospitalier en lien avec l’ANAP (Agence nationale d’appui à la performance), quel impact sur le partenariat externe par Madame BERNARD, cadre du pôle Médecine
 

17h30

Mise en oeuvre du Plan cancer au centre hospitalier d’Arles par Madame le Docteur CHAOUCHE, oncologue médical responsable de l’hôpital de jour de médecine
 

18h00

Télé-radiologie avec le CHU de Nîmes et projet de groupement de coopération sanitaire : un avenir pour l’imagerie du pays d’Arles par Madame BERTRAND, cadre de santé et Madame ALRIC, manipulatrice en radiologie
 

18h30

Infirmière d’orientation et d’accueil, un rôle stratégique dans le fonctionnement du service des urgences par Monsieur le Docteur NIGOGHOSSIAN, chef de pôle urgences-réanimation- cardiologie, Madame RODRIGUES, cadre de santé et leur équipe
 

19h00

Le Court Séjour Gériatrique, pivot de la filière de soins gériatriques par Monsieur le Docteur KARPOFF, responsable de structure interne et Madame le Docteur ANSELME, gériatres, ainsi que Madame RICOEUR, cadre de santé
 

19h30

L’acupuncture, une alternative en obstétrique par Mesdames BEZZINA, PORCHERET, RABICHON, Sages femmes
 

20h00

L’arthroscopie en chirurgie orthopédique : Le mini invasif par Monsieur le Docteur BELAL, La voie antérieure de la hanche par Monsieur le Docteur COULOMB
 

20h30

L’arrivée du centre de dialyse DIAVERUM sur le site de Fourchon par : Monsieur le Docteur ERBILGIN : « Dialyser, c’est aimer, alors le dialysé, le « mal » aimé? »
 

21h00

Buffet de clôture
 
 
 

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Opération mains propres à l’hôpital d'Arles

Operation mains propres a  lhopital La "boîte à coucou", outil pédagogique servant à prouver à quel point il est dur de bien se laver les mains. / PHOTO M.BC.
Une journée pour sensibiliser usagers et visiteurs et pour mettre en évidence le travail effectué tout au long de l’année auprès des soignants et des étudiants en soins infirmiers, tel était le but de la journée "mains propres" proposée à l’hôpital d’Arles lors de la Journée mondiale de l’hygiène des mains.
 
Patricia Champel, directrice des soins et l’experte en la matière Claire Lescot, infirmière hygiéniste appelée à intervenir de façon transversale dans tous les services hospitaliers et auprès des futur(e)s infirmiers (ères) et aide-soignant(e)s, avaient préparé une exposition avec les documents fournis par l’Organisation Mondiale de la Santé et sorti la "boîte à coucou", outil pédagogique incontournable pour prouver à quel point le nettoyage des  mains est souvent incomplet malgré la meilleure volonté du monde : "Il y a 7 gestes à effectuer très soigneusement pendant 20 à 30 secondes pour être sûr que tout est impeccable. Se laver les mains à fond, puis les frictionner avec la solution hydroalcoolique - sauf pour les jeunes enfants - Et, naturellement, pour tous les soignants, ni bague, ni ongles longs, ni vernis..."
 
Des impératifs sans exception, une éducation continue, une mise à disposition sur les endroits stratégiques de l’indispensable solution hydroalcoolique, voilà qui explique la note attribuée à l’hôpital d’Arles en matière de prévention des maladies nosocomiales, qui rappelons-le sont transmises par le contact : 3 étoiles, une appréciation qui comprend 3 B et un A dans une classification qui va de A à E : "Tout est toujours perfectible et nous continuons sans cesse à développer des actions en faveur de cette prévention. Mais le travail que nous menons en la matière est ainsi reconnu." 
Marlène BOSC - La Provence

Le dépistage du cancer colorectal, c’est capital

Ledepistageducancer colorectal cest capital La journée de sensibilisation était organisée dans le cadre de l’opération "Mars bleu". / PHOTO M.BC
Dépister le cancer colorectal à temps, ça peut rapporter gros. Tel est le message que veulent faire passer les praticiens de l’hôpital d’Arles.
 
C’est dans ce but qu’un stand d’information a été récemment proposé aux Arlésiens, dans le hall d’entrée de l’établissement. En France métropolitaine, le cancer du côlon-rectum est l’un des cancers les plus fréquents (38 000 cas par an) avec ceux du sein, de la prostate et du poumon...
 
Des moyens sont pourtant disponibles et permettent une augmentation significative du taux de survie de la population.
 
L’HémocultII, moyen de dépistage actuellement proposé, entraîne ainsi "la réduction significative de la mortalité par cancer colorectal chez les personnes de 50 à 74 ans... Cette réduction atteint 30 à 40% chez les personnes dépistées..."
 
On le voit, la précocité du diagnostic est essentielle, surtout sur un public présentant des facteurs de risques aggravants: antécédents familiaux, maladies intestinales et du tube digestif, présence de polypes... "Mars Bleu" oblige, puisque c’est le nom donné à cette campagne de sensibilisation, ce mardi encore, les praticiens du privé et du public, en cabinets, cliniques ou hôpitaux, ont tenu une journée d’information sur cette pathologie l’importance d’un dépistage précoce.
 
 
Source: La Provence

Pose de la première pierre du futur centre de dialyse DIAVERUM sur le site hospitalier de Fourchon

Vendredi 14 mars 2014 à 15 heures

En présence de :
 
Monsieur Hervé SCHIAVETTI, Maire d’Arles, Vice-Président du Conseil Général des Bouches du Rhône, Président du Conseil de Surveillance du centre hospitalier,
Monsieur Hervé GOURGOUILLON, Directeur Général France du groupe DIAVERUM,
Monsieur Christophe MALTOT, Directeur régional Paca de DIAVERUM,
Monsieur Laurent DONADILLE, Directeur du centre hospitalier.
 
Pose de la première pierre du futur centre de dialyse DIAVERUM
 
La constitution sur le site hospitalier du plateau de Fourchon d’un pôle de santé public – privé constitue une orientation stratégique majeure du centre hospitalier d’Arles. Elle est en effet susceptible à la fois d’améliorer la réponse locale aux besoins de santé de la population du bassin arlésien et de générer des synergies entre les différentes structures de santé qui le composeront.
 
La pose de la première pierre le 14 mars 2014 du futur centre de dialyse DIAVERUM d’Arles peut, à ce titre, être considérée comme le premier élément concret de la réalisation d’un véritable futur pôle de santé.
 
Ce projet permettra aux patients concernés de bénéficier d’une prise en charge de proximité et de qualité en soins néphrologiques. Mais son implantation proche des bâtiments hospitaliers leur permettra aussi de recourir chaque fois que nécessaire et par un accès facilité à l’ensemble du plateau technique de l’établissement hospitalier ainsi qu’à ses consultations spécialisées.
 

Le centre de dialyse en quelques chiffres 

  • 3 médecins néphrologues
  • 30 paramédicaux pluridisciplinaires
  • 1 060 m
  • 26 postes de dialyse
  • 14 657 séances d’hémodialyse en 2013
Cette relocalisation du centre de dialyse s’inscrit donc résolument dans une démarche qualitative visant à faciliter le parcours de soins des patients et à assurer leur prise en charge dans des conditions optimales et intégrées avec les services et les équipes du centre hospitalier.
        
D’une superficie totale de 1 060 m², le futur centre ouvrira ses portes en janvier 2015. Il disposera d’une unité de soins de 26 postes, dédiés à la prise en charge de patients en unité de dialyse médicalisée, en hémodialyse et en dialyse péritonéale. L’entrainement à l’hémodialyse à domicile leur sera aussi proposé dans un souci de plus grande autonomie.
 
La capacité d’accueil du nouveau centre, portée à 140 patients chroniques, permettra également à ceux-ci de bénéficier d’un programme d’éducation thérapeutique adapté.
 
Conçu et réalisé selon les règles les plus strictes en matière de sécurité et d’hygiène hospitalière, le centre constituera un lieu de traitement confortable, chaleureux et convivial.
 
Cette réalisation pourra être complétée par l’arrivée future sur le site du centre hospitalier de la clinique Jeanne d’Arc du groupe Médipole Sud Santé avec laquelle les discussions sur un projet médical et un projet architectural coordonnés sont en cours depuis plusieurs mois en lien étroit avec l’Agence Régionale de Santé Paca.

Bon anniversaire et bonne santé au centre hospitalier

Actifs et retraités ont fêté hier les 40 ans de cet établissement remarquable

Le personnel actuel et retraité était invité hier à souffler les 40 bougies du centre hospitalier Joseph-Imbert
C’était il y a 40 ans. En avril 1974, précisément, que le centre hospitalier Joseph-Imbert était officiellement inauguré par le maire de l’époque Jacques Perrot.
 
Quatre décennies plus tard, l’ancien maire est toujours fidèle au poste, tout comme le bâtiment imaginé par l’immense architecte américain Paul Nelson.
 
Quarante ans et finalement très peu de rides.
 
La qualité de la construction et surtout celle de son architecture à n’en pas douter, qui a conduit l’État à classer l’édifice à l’inventaire des monuments historiques.
 

ENVIRONNEMENT 

Le premier établissement labellisé "Imprim’Vert"

Désireux de réduire son impact environnemental compte tenu de la quantité de papier imprimé en 2013 (plus de 21 tonnes), le centre hospitalier d’Arles a fait le choix d’une labellisation "Imprim’Vert", un label créé en 1998 par la Chambre des métiers de l’artisanat du Loir-et-Cher et celle du Centre.

Depuis 2007, le Pôle d’innovation de l’imprimerie (P2i) en assure la gestion nationale. "Le choix de cette labellisation Imprim’Vert, s’est imposé du fait de sa gestion assurée par des acteurs engagés dans le développement durable et présents sur l’ensemble du territoire national et parce que ses engagements sont clairs et ses résultats tangibles sur l’environnement", affirme- t-on du côté du centre hospitalier.

Concrètement, le respect des deux prérequis réglementaires (être en conformité avec la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement et respecter les normes relatives aux rejets des effluents) a permis l’examen des cinq critères spécifiques du label :

- Faire éliminer au moins une fois par an et selon une filière conforme à la réglementation les déchets relatifs à l’impression numérique (cartouches, toners, boites d’encre, emballages…),

- Sécuriser le stockage des liquides neufs dangereux et des déchets liquides - Ne pas utiliser de produits étiquetés "toxiques" (c’est-à-dire porteur du logo "tête de mort")

- Assurer la sensibilisation environnementale du personnel de l’établissement sous la forme la plus pertinente

- Mettre en place un suivi trimestriel des consommations énergétiques du site. Ainsi, le centre hospitalier d’Arles est le premier établissement de sa catégorie (seul un CHU est à ce jour labellisé) à recevoir le label Imprim’Vert pour 2014. R.S.

 

Sans les vicissitudes de l’histoire, l’hôpital pourrait pourtant être plus âgé. "Le projet de création d’un hôpital date du début du XXe siècle. Les terrains sur le plateau de Fourchon ont été acquis en 1937. Un concours d’architecte a même été lancé en 1947", souligne l’actuel directeur Laurent Donadille qui a fait oeuvre d’historien pour la circonstance.
 
La guerre a tué le projet ressuscité par la grâce des "30 glorieuses".
 
Époque bénie de plein emploi et argentée. La construction du bâtiment est lancée en 1971, et s’achève trois ans plus tard. Paul Nelson, né à Chicago et décédé à Marseille où il enseignait l’architecture, préférait le terme de "centre de santé" à celui d’hôpital.
Et pas spécifiquement pour une affaire de sémantique. "Il avait une vision humaniste de la médecine", ajoute le directeur. Aujourd’hui, l’hôpital d’Arles emploie 1 500 personnes, deux fois plus qu’en 1974. Et sa croissance n’est pas terminée avec la construction d’un centre de dialyse.
 
Et à 40 ans, il a encore de beaux jours devant lui. L’ancien hôpital (l’hôtel-dieu), devenu aujourd’hui l’espace Van Gogh avait été construit en 1573. Sachez que pour la première fois, le bâtiment remarquable de Nelson intégrera le programme des journées du patrimoine les 21 et 22 septembre.
 
Comme quoi, le grand âge n’est pas forcément une obligation pour devenir historique.

Les 40 ans de lhôpital
 
Les 40 ans de l’hôpital : Une belle fête assurément que cet anniversaire réunissant, samedi, les retraités et les actifs du centre hospitalier Joseph-Imbert.
 
Après les allocutions rappelant la petite et la grande histoire de cet hôpital inauguré en avril 1974, et le repas pris en commun sous la pinède, l’heure était à la photo souvenir. Elle a été réalisée par Louis Bonifassi, le directeur adjoint, qui n’a pas hésité à grimper sur le toit de l’établissement pour immortaliser cette chaîne humaine formant la phrase "40 ans".
 
Un grand bravo à tous.

L’hôpital se mobilise contre le cancer colorectal.

Lhopital se mobilise contre le cancer colorectalL’hôpital se mobilise contre le cancer colorectal. Le centre hospitalier d’Arles participe à l’opération "Mars bleu", qui est le mois de mobilisation contre le cancer colorectal.
 
Ce jeudi 13 mars, de 14 heures à 17 heures, le Docteur Sophie Alibert, chef du service de gastro-entérologie et les équipes paramédicales de son service et de l’hôpital de jour de médecine seront présentes dans le hall de l’hôpital pour apporter, aux visiteurs et consultants, des informations personnalisées sur la prévention et le dépistage de ce cancer qui est le troisième plus fréquent et le second plus meurtrier en France.
 
Source : La Provence

Le dynamisme de l'hôpital

ch-arles-pediatrie-dynamisme-ArlesInfoEn janvier, c’est le torero Juan Bautista qui coupait le ruban devant les nou - velles salles de consultation pédiatriques, installées au rez-de-chaussée de l’hôpital Joseph-Imbert.
 
Avec le collectif Corrida France, le matador a récolté 7100 € qui ont permis de co-financer ce nouvel aménagement, plus pratique pour accueillir les familles.
 
En février, était inauguré un nouveau service de court séjour et soins de suite destiné aux personnes âgées, renforçant ainsi l’importance du pôle gériatrie.
 
Enfin, quelques jours plus tard, 48 infirmiers et 37 aide-soignants recevaient leurs diplômes, tout juste obtenus à l’Insti - tut de formation en soins infirmiers installé à côté de l’hôpital.
 
Certains iront exercer dans toute la France, d’autres resteront à Arles
Source: ArlesInfo

Prévention du cancer colorectal

Prévention du cancer colorectalLa lutte contre le cancer colorectal, qui reste méconnu et trop souvent tabou, constitue une priorité du Plan cancer 2014-2019 et un enjeu majeur de santé publique pour lequel il est indispensable de continuer à se mobiliser. Il s'agit du 3ème cancer le plus fréquent et du 2ème plus meurtrier en France. Pourtant, s'il est détecté à temps, il se guérit dans 9 cas sur 10.

C'est pourquoi le ministère des affaires sociales et de la santé et l'Institut national du cancer, en partenariat avec les organismes d’assurance maladie, relancent un dispositif d'information à l'occasion de Mars bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal.
 
L'accent est mis cette année sur l'incitation à parler du dépistage de ce cancer avec son médecin traitant dès 50 ans, ou avant si l'on présente un risque particulier. Cette campagne vise ainsi à aider les personnes à savoir quand parler du dépistage du cancer colorectal avec son médecin et quelles informations lui transmettre afin qu'il puisse identifier le niveau de risque et orienter vers le dépistage ou le suivi médical adapté.

Les équipes du centre hospitalier d’Arles, titulaires de quatre autorisations d’activités délivrées par l’Agence Régionale de Santé Paca pour le traitement chirurgical des cancers digestifs mais aussi ceux du sein et gynécologiques ainsi que pour la pratique des chimiothérapies, ont décidé de se mobiliser et de soutenir l’opération Mars Bleu.

Pour cela, le jeudi 13 mars 2014, sur le stand organisé dans le hall de l’hôpital par Madame le Docteur Sophie ALIBERT, Chef du service de gastro-entérologie et par les équipes paramédicales du service de gastro-entérologie et de l’hôpital de jour de médecine, le public aura accès à des informations personnalisées prodiguées par les professionnels de
l’établissement.

Un film d’animation, produit par l’Institut national du cancer (INCA) sera également diffusé sur le stand.

Pour tout renseignement complémentaire contacter la Direction du CH d’Arles
(04 90 49 29 01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )
 
JOURNEE INFO CANCER COLORECTAL

L'hôpital aux petits soins pour les personnes âgées

Le nouveau service de courts séjours gériatriques vient d'être inauguré

 
Lhopital aux petits soins pour les personnes agees
Au total, 26 lits ont été redéployés dans ce service, 13 pour le court séjour gériatrique, 13 pour les soins de suite.    
Photo édouard coulot
Le centre hospitalier Joseph-Imbert dispose depuis plusieurs années d'une importante filière gériatrique. Mais il lui a longtemps manqué un maillon essentiel. Depuis un mois, l'offre s'est enrichie, grâce au nouveau service de court séjour et soins de suite et de réadaptation à orientation gériatrique. Un service qui vient d'être officiellement inauguré, en fin de semaine dernière.
 
"Pour nous, c'est une avancée intéressante, qui complète notre offre de soins pour la filière gériatrique, analyse Laurent Donadille, le directeur du centre hospitalier Joseph-Imbert. Il manquait ce court séjour, accolé aux soins de suite, pour des patients qui doivent rester une dizaine de jours. C'est un service qui est unique dans tout le pays d'Arles. Auparavant, les patients étaient répartis dans les différents services de l'hôpital, là on identifie un vrai service gériatrique, pour les plus de 75 ans, avec un personnel particulièrement formé pour les pathologies associées au grand âge."
 
Concrètement, ce sont 26 nouveaux lits qui sont dédiés aux personnes âgées, 13 pour le court séjour, et 13 pour les soins de suite. "Mais on ne peut pas vraiment parler de nouveau service,
puisque cela a été fait à moyens constants, précise Laurent Donadille. Ce sont des redéploiements de lits." Mais en tout cas, tout a été réorganisé pour optimiser le secteur gériatrie, avec une unité de temps et de lieu de prise en charge de la personne âgée, puisque sur ce même troisième étage de l'aile nord de l'hôpital sont regroupés la consultation mémoire de proximité, l'équipe mobile de gériatrie, et la plateforme d'accompagnement et de répit destinée aux aidants familiaux.
 
"On arrive à avoir une cohérence au service des personnes âgées au sein de l'hôpital", estime le docteur Catherine Levraud, qui coordonne ce pôle gériatrie. En outre, avec cet espace dédié aux plus de 75 ans, "on va pouvoir faire face à l'évolution démographique, ajoute le médecin. Et on rend service à tout le reste de l'hôpital en prenant en charge ces personnes âgées souvent polypathologiques." Avec, parfois, des patients souffrant de troubles cognitifs, autrement dit de problèmes de mémoire, voire d'Alzheimer.
 
Justement, ce service a été pensé pour ce public-là. "On a voulu un environnement le plus apaisant possible, et aussi le plus repérant possible", explique le docteur Levraud. Du côté du court séjour, on aperçoit ainsi, sur les portes des chambres, des dessins d'animaux. Vers les soins de suite, ce sont les fruits et légumes qui servent de repères aux patients. Des patients qui, espère Catherine Levraud, ne passeront pas tous par la case urgences. "L'objectif du court séjour, c'est aussi de faire du bilan gériatrique, de recevoir les gens en amont, en entrée directe, pour qu'ils reviennent ensuite dans leurs EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées et dépendantes, Ndlr) ou rentrent à leur domicile." C'est bien connu, surtout dans le milieu médical : mieux vaut prévenir que guérir.
 
Les locaux du court séjour et des soins de suite et de réadaptation à orientation gériatrique, ce sont 26 lits, des chambres de 1 ou 2 lits adaptées à la dépendance, mais aussi un lieu d'accueil pour les familles (le solarium). En terme de personnel, ce sont 2,3 praticiens hospitaliers, 1 cadre de santé, 10 infirmières, 12 aides-soignants, 1 secrétaire médicale, mais aussi des temps de psychologue, de kinésithérapeute, ainsi que d'ergothérapeute, de diététicien, et d'assistante sociale.
 
Christophe Vial

Informations

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    Centre hospitalier d'Arles
    Hopital Joseph Imbert
    Quartier Fourchon
    BP 80195
    13637 Arles Cedex
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    Latitude : 43.657617
    Longitude: 4.633443
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