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- Mis à jour : mercredi 7 janvier 2015 13:18
La structure, installée au sein des urgences de l’hôpital, a ouvert ses portes hier
"Ce nouveau bureau est très fonctionnel, on attend le premier patient, que l’on aura sans doute en début d’après-midi."
Hier à midi, le docteur Jacques Bargier, médecin généraliste à Mouriès et président de l’association des médecins libéraux du pays d’Arles, venait de s’asseoir derrière le bureau de la toute nouvelle maison médicale de garde, installée au sein des urgences du Centre hospitalier Joseph-Imbert, pour vérifier notamment le bon fonctionnement du système informatique.
Praticien à l’origine du projet, il avait tenu à assurer la première permanence de la structure, qui a deux objectifs principaux : décharger des urgences parfois bondées, le week-end et les jours fériés, et devenir ce lieu clairement identifié où les habitants du pays d’Arles concernés seront sûrs de trouver un médecin libéral de garde en cas de besoin.
"Je suis très content, cela fait deux ans et demi que l’on travaille sur ce projet-là, et Arles était la dernière grande ville des Bouches-du-Rhône à ne pas avoir de maison médicale de garde, souligne le docteur Bargier. Il y a une raréfaction des permanences des médecins libéraux le week-end. La maison médicale de garde, c’est une évolution naturelle de la permanence des soins dans les Bouches-du-Rhône. Elle répond à un intérêt collectif."
Pour le premier jour d’existence de la structure, le docteur Bargier s’attendait à une journée plutôt tranquille. Mais selon le médecin, cela ne devrait pas durer. "Les gens vont savoir petit à petit que l’on a ouvert, et le Centre 15 va orienter des patients directement chez nous, explique-t-il. On va monter en puissance."
En parallèle, l’hôpital va finir d’aménager les abords de cette "boîte" installée au coeur des urgences, avec un agrandissement de l’espace d’accueil, où l’on va ajouter des distributeurs de boissons, et une petite aire de jeu pour enfants. "Tout sera terminé dans le courant du mois", assure le docteur Pierre Nigoghossian, chef du service des urgences.
Christophe VIAL
Source: La Provence
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- Mis à jour : mercredi 7 janvier 2015 13:18
La structure, portée par des médecins libéraux, permettra d’accueillir certains patients des urgences les week-ends et jours fériés et de « désengorger » le service.
Moins d’attente aux urgences et une prise en charge tout aussi efficace : c’est pour répondre à cette double attente des patients que la Maison médicale de garde ouvre ce 3 janvier à l’hôpital Joseph Imbert.
Le fonctionnement
Chaque personne qui se présentera aux urgences de l’établissement sera examinée par une infirmière d’accueil et d’orientation. En fonction de ce premier diagnostic, les patients dont l’état nécessite un examen complémentaire (prise de sang, radio…) seront orientés vers les urgences de l’hôpital. Ceux dont le cas est du ressort de la médecine générale se verront proposer une consultation avec le médecin de garde à la maison médicale.
Celle-ci consiste en fait en un cabinet installé à l’entrée de l’accueil des urgences, mis en place par l’hôpital pour l’Association des médecins libéraux du pays d’Arles. Il sera ouvert tous les samedis de midi à minuit et les dimanches et jours fériés de 8h à minuit. Soixante médecins généralistes, venus d’Arles, de Saint- Rémy-de-Provence, de la vallée des Baux-de-Provence, de Fontvieille se relaieront pour assurer cette garde. Les patients qui y seront examinés régleront le montant d’une consultation ou s’acquitteront du tiers payant.
Plusieurs avantages
Pour les habitants du pays d’Arles, il ne sera plus nécessaire de chercher le médecin de garde le week-end. Il faudra prendre la direction de l’hôpital Joseph-Imbert. Sur place, le temps de prise en charge sera beaucoup moins long qu’en suivant le parcours des urgences « classiques ».
En effet, à la Maison médicale, les patients sont examinés dans l’ordre d’arrivée, tandis qu’aux urgences hospitalières, c’est l’ordre de gravité qui prévaut. Par ailleurs, si les médecins libéraux prennent en charge les cas les moins sévères, les praticiens hospitaliers auront plus de temps à consacrer aux urgences plus graves. 120 patients en moyenne par week-end se présentent aux urgences de l’hôpital Joseph-Imbert.La structure, installée au sein des urgences de l’hôpital, a ouvert ses portes hier
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- Mis à jour : mardi 16 décembre 2014 09:21
Baisse du déficit, amélioration de l’offre de soins...
l’hôpital a dévoilé sa feuille de route 2014-2018
Zone d’attractivité, parts de marché, maîtrise des charges… Ces mots-là, c’est le directeur de l’hôpital d’Arles, Laurent Donadille, qui les a prononcés lors de la présentation du projet médical 2014-2018 de l’établissement. Un signe que les temps sont durs pour tout lemonde, y compris pour les établissements assurant une mission de service public.
Mais cela n’a pas empêché le directeur du centre hospitalier de se montrer ambitieux. Certes, il faudra réduire le déficit structurel, et ramener les finances à l’équilibre en 2018, pour honorer l’engagement passé avec l’Agence régionale de santé. "Le déficit était de 5 millions d’euros en 2012, de 4 millions en 2013, et on devrait terminer cette année avec une perte de 3,5 millions, donc nous sommes bien dans cette trajectoire de redressement, précise Laurent Donadille.
Et puis, nous sommes dans une dynamique de progression de notre activité, de l’ordre de 3,5% en 2014, cela génère donc des recettes supplémentaires. En parallèle, nous essayons de maîtriser nos charges. L’argent, c’est le nerf de la guerre. Nous ne sommes pas là pour faire des bénéfices, mais il faut équilibrer le budget. Être en déficit nous pénalise, cela nous pose des problèmes en terme d’investissement notamment."
Alors, d’une part, l’hôpital va essayer de continuer à faire progresser son activité, en cherchant à réduire ce qu’ici on appelle le "taux de fuite". "Il est relativement important, nous n’avons que 30% de parts de marché, reconnaît Laurent Donadille. Compte tenu de l’offre de soins des alentours les habitants du pays d’Arles ne sont pas hospitalisés à l’hôpital ou à la clinique."
Justement, le nouveau projet médical vise aussi, en plus de l’équilibre financier, à mieux inscrire l’hôpital d’Arles dans le paysage sanitaire du territoire. Pour cela, six grandes orientations stratégiques ont été définies. "La première orientation, c’est de travailler sur des partenariats, avec notamment la volonté de créer un pôle de santé arlésien public-privé", indique le directeur de l’hôpital.
L’établissement y réfléchit depuis plusieurs années, et cette coopération va se matérialiser par l’ouverture d’une maison médicale de garde où interviendront des médecins libéraux du pays d’Arles, pour délester les urgences, et par la mise en service du centre de dialyse Diaverum, en mars prochain. Autres pistes, la création d’un pôle d’imagerie avec des radiologues libéraux du pays d’Arles, qui ouvrirait la porte à l’installation d’un second scanner, plus performant, sur le territoire, et un rapprochement avec la clinique Jeanne-d’Arc.
"Cela permettrait d’avoir un projet médical partagé, pour conforter l’activité médicale de l’hôpital et de la clinique, explique Laurent Donadille. Un pré-projet d’accord cadre a été signé." La clinique pourrait même s’installer à terme sur le plateau de Fourchon, si le partenariat se concrétise. Un rapprochement, et une mutualisation des moyens, sont aussi envisagés avec les hôpitaux des Portes de Camargue, installés à Tarascon- Beaucaire.
"Nous souhaitons aussi conforter l’offre de soins sur de nombreux points, souligne le docteur Antoine Khalil, président de la commission médicale de
l’établissement. Le taux de fuite en cancérologie est trop important, alors qu’il ya la possibilité pour les malades d’avoir des soins de qualité à proximité. On veut renforcer la réanimation, et le pôle cardiologie, avec un début de réflexion sur un partenariat avec la clinique Paoli. Si nos moyens le permettent, on voudrait ouvrir un service de pédiatrie, c’est une de nos faiblesses actuellement.
En fait, le but est, tout en conservant ce que l’on a, de donner un peu plus de souffle à des secteurs que l’on juge critiques." Sauf que l’hôpital doit jouer les équilibristes pour contenter tout le monde. Ainsi, des patientes soignées au service de rééducation fonctionnel se sont récemment émues du futur manque de médecin et du peu de kinés.
"Cette difficulté ne découle pas d’une logique économique, mais d’une fragilité liée à la démographie médicale. On a le départ à la retraite du praticien de cette unité, mais en médecine physique et rééducationnelle il n’est pas facile de recruter aujourd’hui, plaide Laurent Donadille. Pour les kinés aussi, c’est parfois plus intéressant de s’installer en libéral. On espère concrétiser des recrutements dans les mois à venir.
"Le directeur de l’hôpital a donc du pain sur la planche, mais il se montre confiant. "On ne peut pas tout faire à Arles, vous n’aurez pas de greffe ou de chirurgie cardiaque, mais on n’a pas à rougir de l’offre de soins", conclut-il.
Sources : La Provence - Christophe VIAL
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- Mis à jour : mercredi 7 janvier 2015 14:11
Un partenariat a été signé hier entre L’établissementet l’association caritative
Par les temps qui courent, toute aide est la bienvenue. Alors, les Restos du Coeur d’Arles ont saisi la main tendue du centre hospitalier Joseph- Imbert, qui s’est proposé de livrer les repas fabriqués en trop dans ses cuisines à l’antenne arlésienne de l’association caritative.
"Nous sommes peut-être le premier restaurant de la ville, on a confectionné 423000 repas en 2013, mais nous avons, en fonction de nos pics d’activité, entre 20 et 40 repas préparés et pas consommés chaque jour, explique Laurent Donadille, le directeur de l’hôpital.
On a réfléchi à ce que l’on pouvait faire, car il était dommage de perdre ces repas. Et on va permettre à des personnes en difficulté de se restaurer de manière convenable, alors qu’en plus c’est un geste qui ne nous coûte pas grand-chose."
Côté pratique, en effet, l’hôpital assurera la livraison, deux fois par semaine, des plateaux-repas sous vide, se conservant deux à trois jours, lors de la tournée qui le conduit à la maison de retraite Jeanne- Calment. À proximité de la rue de l’Aqueduc romain, où se situe le siège des Restos.
Ce partenariat, c’est donc tout bénéf’ pour l’association. "Des besoins, on en a de plus en plus, et nous sommes ouverts à tous les partenariats, indique Bernard Nos, président des Restos du Coeur pour les Bouches-du-Rhône. Dans le département, on distribue 3,3 millions de repas, et on a 320000 bénéficiaires, avec un nombre d’inscrits qui a augmenté de 20%."
À l’antenne d’Arles qui, après l’éviction de son emblématique présidente Marie-Louise Rousset au printemps, accompagnée du départ d’une bonne partie des bénévoles (notre édition du 31 mai), "est sortie de la zone de turbulences", assure Bernard Nos, la hausse du nombre d’inscrits s’élève à 10 %. Aujourd’hui, 500 familles sont bénéficiaires de l’aide des Restos du Coeur, le maximum possible pour l’équipe composée désormais de 40 bénévoles, nouveaux pour la plupart.
Des Restos qui, en plus du soutien de l’hôpital, peuvent aussi compter sur les partenariats avec les hypermarchés arlésiens pour alimenter leurs rayons en denrées, mais aussi en jouets neufs, à l’approche de Noël. "Ce sont des partenariats primordiaux pour nous", conclut Bernard Nos.
Sources : La Provence - Christophe VIAL
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- Mis à jour : mercredi 7 janvier 2015 14:10
Le centre hospitalier d’Arles a rendu hommage à Françoise Alary, pharmacienne, qui a fait valoir ses droits à la retraite après 30 ans de fonctions dans l’établissement. Elle était l’ancien chef de service de la pharmacie et l’ancien chef du pôle médico-technique de l’hôpital.
Laurent Donadille, directeur de l’établissement, le Dr Antoine Khalil, président de la commission médicale d’établissement et Hervé Schiavetti, maire d’Arles et président du conseil de surveillance, lui ont rendu un hommage appuyé devant de nombreux hospitaliers : médecins, cadres et agents de l’établissement. Françoise Alary a fait part de tout son attachement à l’établissement qu’elle quitte avec regret, tout en étant heureuse d’avoir contribué à son bon fonctionnement.
Après un brillant parcours universitaire qui lui permit d’être classée première au concours de l’internat de pharmacie de la fac de Montpellier, Françoise Alary a commencé sa carrière à l'hôpital Joseph Imbert le 4 février 1984 et a occupé de nombreuses fonctions au sein de l'établissement mais aussi hors les murs.
Elle a en effet été coordonnatrice de groupement d'achats hospitaliers de médicaments, membre du comité consultatif de protection des personnes dans la recherche biomédicale ou encore référente pour l’observatoire d u médicament et de l’innovation thérapeutique.
Si l’hôpital voit partir un de ses membres éminents, Françoise Alary rassure: "la relève est assurée par une équipe dynamique et efficace !"
Elle a su progressivement transmettre le relais dans le cadre de ses différentes fonctions.
Sources : La Provence - Christophe VIAL
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- Mis à jour : mercredi 7 janvier 2015 14:10
C’est une petite révolution dans le domaine de la santé, qui concerne une bonne partie des habitants du pays d’Arles.
À compter du 3 janvier, une maison médicale de garde va ouvrir ses portes, au sein même du service des urgences de l’hôpital Joseph-Imbert, qui sera réaménagé en conséquence.
D’ailleurs, la "boîte" qui servira de cabinet aux médecins généralistes volontaires pour assurer les gardes du week-end et des jours fériés a déjà été installée, et les derniers travaux à réaliser concernent l’agrandissement de la salle d’attente des urgences.
Bref, le projet entre dans sa dernière ligne droite, à la satisfaction de l’hôpital et de l’association des médecins libéraux du pays d’Arles, qui signeront dans les prochains jours la convention qui entérinera le nouveau dispositif. "On était le dernier secteur important des Bouches-du-Rhône à ne pas avoir de maison médicale de garde, souligne Jacques Bargier, le président de l’association. Il y a deux intérêts essentiels à cette maison médicale, c’est décharger des urgences bondées, et remettre les médecins libéraux dans un circuit de travail efficace (lire ci-dessous)"
"Cette permanence de soins libérale, les week-ends et jours fériés, permettra de fluidifier les urgences, confirme Laurent Donadille, le directeur du centre hospitalier. De leur côté, les médecins libéraux accéderont à une certaine sécurité, et pourront disposer du plateau technique de l’hôpital." En clair, tout le monde devrait sortir gagnant dans l’affaire, y compris les malades, bien sûr.
"Il y aura un accueil aux urgences par une infirmière d’accueil et d’orientation, soit c’est grave et le patient restera aux urgences, soit il y aura la
possibilité d’accéder à ce cabinet médical libéral, explique Laurent Donadille. Et on attendra moins ici qu’aux urgences, où la gravité des cas l’emporte sur l’ordre d’arrivée, car vous saurez que vous êtes le 3e ou 4e sur la liste d’attente, et que personne ne passera avant vous."
En outre, pour ceux qui ont simplement besoin de voir un médecin de permanence le week-end, plus besoin de chercher qui travaille, puisque les docteurs des secteurs de garde du pays d’Arles, de Fontvieille, de la Vallée des Baux et de Saint-Rémy occuperont à tour de rôle dans leur nouvelle "Box" d’Arles. "Onaura une unité de lieu, c’est une lisibilité accrue pour les patients du territoire, pour les touristes aussi", estime le docteur Pierre Nigoghossian, chef du service des urgences et responsable du pôle urgences et réa cardiaque.
"Il y a une vraie complémentarité avec le service des urgences, juge également Laurent Donadille. Les maisons médicales de garde, c’est quelque chose qui s’est développé ces dernières années, il en existeàMartigues, Salon... et l’Agence régionale de santé (ARS) favorise leur création. Pour nous hospitaliers, c’est intéressant."
À Arles, le projet est d’ailleurs "ancien", rappelle le directeur de l’hôpital. Et il va enfin se concrétiser, en tout début d’année prochaine.
Médecin de garde, comment ça marche? |
Pour les médecins libéraux, la création de cette maison médicale de garde est en quelque sorte l’occasion de revenir dans le jeu. "Depuis environ 10 ans, et la mise en place de la régulation et de l’orientation par le Centre 15, l’activité libérale de garde a fondu, assure Jacques Bargier, médecin généraliste à Mouriès, et président de l’association des médecins libéraux du pays d’Arles. En moyenne, on fait moins de cinq actes par week-end, car les patients sont souvent réorientés vers les pharmacies ou les urgences. Nous, à présent, on ne sert à rien et l’hôpital est débordé, autant remettre les médecins au travail, et dans un lieu clairement identifié." Le seul inconvénient pour le malade, c’est qu’il faudra faire une croix sur les visites à domicile. "Le fait de ne pas se déplacer, c’était le seul intérêt, reconnaît le docteur Bargier.Mais les gens que l’on rencontre pourraient, pour la grande majorité, se rendre chez le médecin de garde. Et s’ils sont dans l’impossibilité physique ou matérielle de se déplacer, c’est le centre 15 qui va gérer, en mobilisant un taxi ou une ambulance. C’est ce qu’ils font ailleurs." La maison médicale sera ouverte le samedi, de midi à minuit, et le dimanche et jours fériés de 8 h à minuit, mais pas la nuit. Pour les urgences nocturnes, les permanences de nuit des médecins libéraux ayant été supprimées il y a trois ans, la situation actuelle ne change pas pour l’usager, qui dans ce cas aura affaire soit au Smur, soit aux pompiers. Quant aux coûts de fonctionnement de cette maison médicale de garde, "ils sont minimes", indique Jacques Bargier, qui évoque des frais de secrétariat, et d’informatique, nécessaires notamment pour que le patient puisse présenter sa Carte vitale. |
LES CHIFFRES CLÉS 32000. Le nombre de passages recensés, chaque année, aux urgences du centre hospitalier Joseph-Imbert. 100. 100 personnes, en moyenne, sont reçues aux urgences le samedi, comme le dimanche, soit 200 patients par week-end.
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Sources : La Provence - Christophe VIAL
Christophe VIAL
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- Mis à jour : mercredi 3 décembre 2014 12:25
"Agir contre le cancer" a remis un chèque de 8000€ au centre hospitalier, hier
En avril dernier, le marathon des Alpilles était parti du centre hospitalier Joseph- Imbert. Il y est en quelque sorte revenu hier, puisque l’association "Agir contre le cancer en pays d’Arles", organisatrice de la course, était présente pour remettre les bénéfices de la manifestation à l’hôpital, et plus précisément à son service oncologie.
En tout, ce sont 8000€ qui ont été récoltés, et le chèque a été donné par Nadine Charrière et Régine Troin, respectivement présidente et présidente fondatrice de l’association "Agir contre le cancer", à Laurent Donadille, directeur de l’Hôpital Imbert. Un directeur qui s’est félicité de ce partenariat, et qui en a profité pour rappeler "combien la cancérologie est un sujet important. Ici, à Arles, on a mis l’accent sur ce domaine depuis plusieurs années, et il sera au coeur de notre nouveau projet d’établissement que nous présenterons dans quelques semaines."
Aujourd’hui, le centre hospitalier est titulaire de quatre autorisations d’activités délivrées par l’Agence régionale de santé.
Elles concernent le traitement chirurgical des cancers du sein, des cancers gynécologiques, de
s cancers digestifs ainsi que la pratique des chimiothérapies.
"Notre objectif, avec les pouvoirs publics, est de faire en sorte que les patients atteints puissent bénéficier de la meilleure prise en charge possible, quel que soit l’endroit où ils se trouvent", précise Laurent Donadille.
D’où les partenariats noués avec l’Institut Paoli-Calmette de Marseille, qui envoie des experts en hématologie deux fois par mois, l’institut Sainte-Catherine, à Avignon, et le CHU de Nîmes, qui permettent aux malades d’avoir une prise en charge de qualité, pluridisciplinaire et de proximité. "Nous avons une activité reconnue par nos tutelles, et nous sommes sur une dynamique ascendante, ajoute le docteur Malika Chaouche, oncologue. L’hôpital de jour monte aussi en puissance." D’ailleurs, le service cancérologie va prochainement déménager, du 5e au 6e étage. Et les 8 000€ de don seront sans doute utilisés pour agrandir, à cette occasion, le salon d’accueil des patients.
Christophe VIAL
Le 26 avril, place à la 4e édition du marathon des Alpilles |
En avril dernier, le marathon des Alpilles avait réuni plus de 1000 coureurs. Et la prochaine édition, le 26 avril 2015, se profile déjà. Avec deux petites nouveautés, qui pourraient bien amener sur les chemins du pays d’Arles de nouveaux coureurs. D’une part, la course a été labellisée par la Fédération française d’athlétisme, d’autre part elle a également obtenu le label "Marathon nature". "Ça devrait nous apporter entre 20 à 30% de participants en plus", assure Nadine Charrière, président de l’association "Agir contre le cancer en pays d’Arles". Et donc, par ricochet, des bénéfices en plus à reverser à l’hôpital dans le cadre de la lutte contre le cancer. Des bénéfices déjà importants cette année, ce qui est rendu possible par le fait que l’association ne fonctionne que grâce aux bénévoles, qui ont été remerciés, hier. Pour le dernier marathon, et pour celui à venir... |
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- Mis à jour : samedi 29 novembre 2014 16:47
C’est une nouvelle convention de mécénat qui unit l’hôpital d’Arles et l’association La pour l’enfance pour trois ans.
La boutique arlésienne, représentée par son directeur Christophe Bodot, a remis, hier, pour l’année 2014, 4000 euros de jouets à l’hôpital de jour l’Oranger et le Centre d’action médico sociale précoce (Camsp) sous la direction de Laurent Donadille et l’encadrement du docteur Lafay, pédopsychiatre pour les deux structures et de Sylvie Fort, cadre pour l’hôpital de jour et le Camsp.
Une somme issue de la vente de sacs (2€) dont 1€ est reversé à l’association.
Sources: La Provence
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- Mis à jour : samedi 29 novembre 2014 16:47
Les équipes du centre hospitalier d’Arles se mobilisent le mardi 25 novembre 2014 et accueilleront le public et les professionnels de santé de 9 h à 16 heures dans le hall de l’hôpital
La sécurité des soins apportés aux patients est un objectif majeur pour l’ensemble des acteurs du système de santé.
C’est la raison pour laquelle le ministère chargé de la santé a décidé de dédier la période du 24 au 28 novembre 2014 à la 4ème édition de la semaine de la sécurité des patients. Cet évènement vise à favoriser la communication sur la sécurité des soins et à mettre en avant le dialogue entre les patients, les usagers et les professionnels de santé.
Le thème 2014 est fédérateur : « Ensemble engageons-nous pour des soins continus entre la ville et l’hôpital » !
Chaque année 16 000 patients sont hospitalisés dans l’établissement, 32 000 personnes sont reçues aux urgences et 130 000 habitants du Pays d’Arles consultent un des 110 médecins spécialistes ou chirurgien qui y exercent pour des soins ambulatoires. Le thème 2014 est donc particulièrement important.
Le centre hospitalier d’Arles, très engagé dans la dynamique de promotion de la sécurité des soins prodigués aux patients a décidé d’organiser une journée d’échanges et de débats avec le public le mardi 25 novembre 2014.
Cette manifestation se déroulera de 9 heures à 16 heures dans le hall principal de l’hôpital Joseph IMBERT et s’articulera autour de 4 stands interactifs permettant des échanges soignants-soignés et soignants-soignants sur des thématiques importantes pour les patients et pour les professionnels de santé :
- Accompagnons les traitements
- Ayons les bons réflexes en matière d’usage des médicaments
- Partageons l’information
- Prévenons le risque infectieux
ACCOMPAGNONS LES TRAITEMENTS
En France, le mésusage du médicament est important : le second carrefour de l’observance qui s’est tenu le 12 juin 2014 a montré que chaque année 23 300 tonnes de médicaments dispensés restaient inutilisés La non-observance, est volontaire dans 70% des cas,
Les causes possibles :
- Le patient n'a pas compris le traitement et/ou la pathologie, ne connaît pas la balance bénéfices-risques car le temps d'explication du traitement est très faible, moins d’une minute sur une consultation de 12 minutes en moyenne.
- La lassitude pour les traitements de pathologies chroniques.
Les solutions mises en oeuvre :
- Rechercher une alliance thérapeutique entre le professionnel de santé et le patient : le centre hospitalier d’Arles développe des programmes d’éducation thérapeutique.
- Développer l'accompagnement du patient : le centre hospitalier d’Arles sensibilise l’ensemble des médecins et des infirmières sur ce temps primordial de la prise en charge.
MEDICAMENTS : AYONS LES BONS REFLEXES
La sécurité médicamenteuse est l’affaire de tous, tant pour les patients que pour les professionnels de santé. Le patient, acteur de sa prise en charge médicamenteuse, doit connaître les médicaments qui lui sont prescrits par le médecin.
Du rangement au tri des médicaments périmés, il a les bons réflexes et n’hésite pas à demander conseil à son pharmacien.
En cas d’hospitalisation, il se munie de ses ordonnances.
La continuité du traitement est alors prise en charge par des professionnels de santé qui l’informent et répondent à ses interrogations.
Le centre hospitalier d’Arles, soucieux de renseigner les patients sur leur traitement médicamenteux, est doté de personnels compétents : médecins, pharmaciens, infirmiers, préparateurs en pharmacie.
PARTAGEONS L’INFORMATION : LA LETTRE DE LIAISON
A l’entrée en hospitalisation, le médecin traitant qui adresse le patient lui confie une 1ère lettre de liaison à remettre au médecin du service de soins. Cette lettre comprend le motif d’hospitalisation ainsi que toutes les informations nécessaires à la prise en charge du patient.
De même, en fin d’hospitalisation, une 2ème lettre de liaison est donnée au patient pour son médecin traitant et les intervenants libéraux qui vont assurer ses soins en plus de l’ordonnance de sortie.
Dans cette lettre sont mentionnés le motif d’hospitalisation ainsi que les résultats d’examens et les traitements. Conseils, surveillances particulières et rendez-vous sont aussi prévus dans le document remis au patient. La lettre de liaison est le document indispensable à la continuité des soins du patient.
Sur le centre hospitalier d’Arles, à sa sortie d’hospitalisation, le patient se voit remettre une pochette de sortie dans laquelle se trouvent les ordonnances, la fiche de liaison, la lettre pour le médecin traitant, un bon de transport si nécessaire et la date du prochain rendez-vous si besoin,…
PREVENONS LE RISQUE INFECTIEUX
Les précautions standards ont pour but de protéger le patient et le soignant d'une transmission de germes par le sang et/ou les liquides biologiques (urines, selles, crachats…)
Elles s’appliquent :
- pour tout patient infecté ou non, quelque-soit sa pathologie et son statut sérologique,
- en cas de contact avec du sang, liquides biologiques, peau lésée, muqueuse.
Elles se répartissent sur quatre grands thèmes :
- l’hygiène des mains,
- les équipements de protection individuelle,
- la prévention des accidents d’exposition au sang,
- la gestion de l’environnement.
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- Mis à jour : samedi 29 novembre 2014 16:47
L’hôpital d’Arles a organisé une série d’animations dans le cadre de la journée mondiale du diabète, soutenue par l’Organisation mondiale de la santé.
Lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde, elle est programmée chaque 14 novembre, date anniversaire de Frederick Banting, qui est à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.
Avec 600 000 personnes diabétiques sans le savoir en France, l’enjeu est de taille. Il n’a pas échappé au service municipal dédié animé par Odile Baraghini, et au centre hospitalier, avec le service de diabétologie et endocrinologie dirigé par le docteur Laure Rocher.
Les informations étaient assorties de dépistages gratuits réalisés dans le hall du géant Casino et/ou, de façon plus conviviale, autour d’un goûter diététique dans les quartiers, en particulier au Centre social Christian Chèze (Barriol) et au Mas Clairanne (Trébon) : "Il est primordial de connaître son niveau de risque et de le prévenir en agissant très tôt..."
La manifestation a connu un réel succès, autour des diététiciennes, du CCAS, du service d’hygiène et de santé, des infirmières spécialisées de l’Hôpital les usagers des centres sociaux se sont mobilisés. Les conséquences d’un diabète non dépisté à temps étant perçues et comprises par un nombre grandissant d’habitants. D’autant que la pathologie touche toutes les tranches d’âges.
Hôpital de jour de Médecine, 5e étage nord :04 90 49 43 67
1700 PERSONNES SUIVIES CHAQUE ANNÉE |
La prise en charge des patients atteints de diabète est réalisée à Arles par l’équipe d’endocrinologie diabétologie au sein du pôle médecine et spécialité médicales. Chaque année ce sont 1700 personnes qui sont suivies pour un diabète ou pour une pathologie associée et qui bénéficient de l’ensemble des activités médicales et du plateau technique. En complément aux soins, une activité d’éducation thérapeutique du patient est réalisée par le service. Une quarantaine de patients bénéficient ainsi chaque année de cette activité réalisée dans le cadre d’une autorisation délivrée par l’Agence régionale de santé. |
M.Bc.
Sources: La Provence