- Détails
- Mis à jour : mardi 8 septembre 2015 15:11
Le centre hospitalier d’Arles accueillera ses nouveaux étudiants :
Le vendredi 11 septembre 2015 à 12 heures
dans les locaux du centre de formation IFSI-IFAS
du centre hospitalier Joseph IMBERT
En présence de :
Monsieur Michel VAUZELLE, Député des Bouches du Rhône, Président du Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur
Monsieur Hervé SCHIAVETTI, Maire d’Arles, Président du Conseil de Surveillance du centre hospitalier d’Arles,
Monsieur Laurent DONADILLE, Directeur du centre hospitalier d’Arles.
Monsieur Pierre-André PARENT, Directeur du centre de formation IFSI-IFAS
L’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) du centre hospitalier d’Arles qui se caractérise par un taux de réussite de 100 % permet chaque année à 50 étudiants, après un cursus de trois années, d’obtenir le diplôme d’Etat d’infirmier.
Associé à l’IFSI, l’Institut de Formation des aides-soignants (IFAS), formait jusqu’à présent et sur une année 45 professionnels. Dès cette rentrée, 55 élèves aides-soignants seront dorénavant formés chaque année par l’IFAS du centre hospitalier.
Cette augmentation de quotas décidée par le Conseil Régional répond aux attentes du schéma régional des formations diplômantes paramédicales dans un métier dont le besoin, tant en institution sanitaire ou médico-sociale qu’au domicile des patients, est en constante progression. En effet, ces professionnels de santé sont particulièrement concernés par le développement des services d’aide à la personne afin notamment d’accompagner le vieillissement de la population et de préserver au mieux l’autonomie des personnes âgées. Les coûts de formation sont, dans tous les cas, pris en charge par le Conseil Régional ou par les employeurs.
Ce sont donc 205 étudiants (trois promotions de 50 étudiants infirmiers et une de 55 élèves aides-soignants) qui vont bénéficier annuellement d’une formation sur le site d’enseignement du centre hospitalier d’Arles. En cette rentrée 2015, 50 nouveaux étudiants infirmiers et 55 étudiants aides soignants s’engagent ainsi dans un cursus qui leur garantira, au terme de la formation, un emploi.
Mais pour parvenir à décrocher une place dans ces cursus qualifiants, ces étudiants ont dû franchir avec succès les épreuves de concours très sélectifs.
Ainsi, pour le concours dit « commun » d’accès à l’IFSI, c'est-à-dire celui réservé aux bacheliers auxquels sont proposées 37 des 50 places, 563 candidats ont concouru, soit 1 place pour 16 candidats. Pour le concours d’accès à l’IFAS, le nombre de candidats a atteint 328.
Dans le cadre du partenariat existant avec le Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur, d’importantes évolutions structurelles financées à hauteur de 80% par la région sont intervenues ces dernières années. Grâce à une nouvelle subvention sollicitée à hauteur de 300 000 €, la fin des opérations de rénovation de l’IFSI – IFAS devrait pouvoir être prochainement réalisée (toiture, baies vitrées, faux-plafonds, voirie..) A noter aussi qu’en 2015, le centre de formation IFSI – IFAS a obtenu le renouvellement de son agrément pour les 5 prochaines années, preuve de la qualité du travail qui y est accompli par les équipes enseignantes en lien avec les équipes soignantes sur les terrains de stage.
En parallèle, les directions du centre hospitalier et de l’IFSI poursuivent une démarche de coopération avec les autres établissements publics de santé et IFSI de l’académie Aix-Marseille en participant activement au groupement de coopération sanitaire qui a été créé en lien avec le Conseil Régional et l’Université d’Aix-Marseille pour permettre aux infirmiers diplômés d’Etat d’obtenir le grade licence.
Il convient enfin de souligner l’action importante des services de la vie étudiante de la Ville d’Arles qui accompagnent les étudiants durant leurs cursus et favorisent notamment les accès au logement et aux transports.
Ces évolutions significatives, tant de l’organisation pédagogique que des conditions de la vie étudiante sont particulièrement importantes pour le centre hospitalier d’Arles désireux de recruter des professionnels qualifiés.
L’hôpital a ainsi recruté au cours de l’été 2015 une quinzaine d’infirmiers et d’aides-soignants issus des promotions qui ont achevé leurs cursus en 2015.
En cette rentrée 2015, la formation professionnelle de 9 agents de l’hôpital a été décidée par l’établissement au titre de la promotion professionnelle pour leur permettre de préparer 5 diplômes d’Etat infirmiers, 1 diplôme d’infirmier de bloc opératoire DE, 1 diplôme de préparateur en pharmacie et 2 diplôme d’aide-soignant et exercer, à l’issue de leurs formations, dans les services de l’établissement. Compte tenu de cet effort exceptionnel, l’intervention du Fonds mutualisé pour les études promotionnelles a été sollicitée et obtenue pour 4 de ces agents ce qui évite tout surcoût pour l’hôpital en sus de ses charges de formation obligatoires (le coût de prise en charge d’une formation infirmière de 3 ans est par exemple d’environ 150 000 € par agent). Véritable ascenseur social, ces prise en charges permettent à ces agents d’accéder à des métiers à haute valeur ajoutée tant sur le plan technique qu’humain.
Le centre hospitalier d’Arles mais aussi, plus largement, les établissements et les structures sanitaires et médico-sociales et la population du bassin arlésien disposent avec l’IFSI et l’IFAS d’un très bel outil au service de la formation des professionnels de santé. L’aide importante du Conseil Régional Provence Alpe Côte d’Azur, tant en matière d’investissement que d’exploitation, s’avère particulièrement structurante et conforte la pérennité de ce centre de formation.
| |
Toutefois, les besoins de financements d’un établissement de formation sanitaire très opérationnel pour l’accès à des métiers qualifiés sont importants. Aussi le centre hospitalier rappelle que son centre de formation est éligible au versement de la taxe d'apprentissage dont le but est de financer le développement des formations technologiques et professionnelles.
Cette taxe qui est due par les entreprises employant des salariés et exerçant une activité commerciale, industrielle ou artisanale est encore trop peu souvent orientée vers le centre hospitalier. En renforçant cette affectation les entreprises soutiendraient ainsi directement l’emploi qualifié local et conforteraient le nombre de professionnels formés pour la prise en charge des besoins de santé, en constante progression, de la population du Pays d’Arles.
Le centre de formation du centre hospitalier d’Arles en quelques chiffres :
Direction IFAS – IFSI :
• Directeur : 1
• Documentaliste : 1
• Agents administratifs : 3
• Agents d’entretien : 1,5
IFSI :
• Nombre d’étudiants : 150 (3 promotions de 50 étudiants)
• Durée des études : 3 ans
• Taux de réussite au DE : 98 % à la première session, 100% à la seconde
• Enseignants : 8
IFAS :
• Nombre d’étudiants : 55
• Taux de réussite au DE : 100 % sur les deux sessions
• Enseignants : 2,5
- Détails
- Mis à jour : mardi 2 juin 2015 14:00
Semaine européenne du développement durable au centre hospitalier d’Arles : conférence organisée le mardi 2 juin à 16 heures 30
Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable le centre hospitalier d’Arles a mis en place un programme d’animations qui a débuté samedi 30 mai sur le marché d’Arles, directement au contact de la population.
Parmi les 5 points forts de la semaine annoncés par le dossier de presse du 27 mai joint pour rappel à ce communiqué de presse, se tiendra demain mardi 2 juin à 16 heures 30 une conférence pluridisciplinaire relative aux thématiques écologique et environnementale en milieu de santé.
L’objectif poursuivi par le centre hospitalier d’Arles est de sensibiliser les patients, les visiteurs et les personnels aux enjeux du développement durable.
7 interventions de professionnels du développement durable exerçant dans des établissements de santé, des collectivités publiques ou des entreprises industrielles apporteront au grand public un éclairage sur un domaine dont les traductions concrètes dans le milieu de la santé ne sont encore que difficilement perceptibles.
Ainsi :
- Wiebke WINKER, président du Comité pour le développement durable en santé (C2DS) présentera son institution et la campagne « Etablissement sans perturbateur endocriniens »,
- Patrice LA LUMIA, ingénieur en chef responsable des services techniques du centre hospitalier d’Alès (30) apportera un retour d’expérience sur la construction du premier centre hospitalier bénéficiant du label Haute Qualité Environnementale (HQE),
- Nadine DURAND, Chargée de mission développement durable au centre hospitalier d’Alès (30) exposera la démarche de certification EMAS (Système de Management Environnemental et d'Audit),
- Séverine ROULLET-FOURNERONT, Directrice développement durable des laboratoires Pierre FABRE présentera la vision d’un industriel sur les bénéfices économiques, sociaux et en environnementaux de l’engagement « développement durable »,
- Julien BRINET du syndicat mixte du Pays d’Arles présentera le comité développement durable du Pays d’Arles et précisera, par cet exemple, la nécessité pour les collectivités de prendre en compte cette dimension,
- Angélique LEFRANC, Directrice des opérations du groupe DIAVERUM évoquera l’engagement « Two For Ten » dans la gestion des centres de dialyse,
- Catherine TAILLEFER, Pharmacienne aux Hôpitaux des Portes de Camargue développera les problématiques relatives aux rejets de médicaments dans l’eau.
7 thèmes qui soulignent l’importance des enjeux du développement durable et de la protection de l’environnement pour les hôpitaux et structures de soins et médico-sociales.
- Détails
- Mis à jour : dimanche 10 mai 2015 08:33
700 participants hier pour la bonne cause: la lutte contre le cancer
Ils sont 183 à avoir bouclé les 42,195km du Marathon de Provence Arles-Les Alpilles, qui s’est couru hier matin. Autant de courageux qui sont allés au bout de leur effort, le plus rapide en 2h39’38’’ (lire le compte-rendu dans notre cahier sport), l’ultime coureur à franchir la ligne en 5h39’38’’.
Ils n’étaient pas seuls, puisque cette épreuve organisée par Agir contre le cancer en pays d’Arles était triplée d’un semi-marathon et d’un marathon en relais. En tout, malgré le temps maussade, ils étaient près de 700 personnes à avoir pu (re)découvrir les paysages des Alpilles à travers un parcours unique en France, bien encadré par 200 bénévoles.
Sur le bord de la route et à l’arrivée, proches, amis et partenaires de clubs étaient présents pour un moment toujours intense. Avec aussi le sentiment d’avoir accompli un geste noble: tous les bénéfices ont été reversés au service oncologie du centre hospitalier Joseph-Imbert d’Arles.
- Détails
- Mis à jour : jeudi 9 avril 2015 07:02
Le centre hospitalier s’engage auprès de ses usagers
et participe à La journée européenne des droits des patients
le 9 avril 2015 de 9 heures à 17 heures
Le 9 avril 2015, le CISS-PACA (Collectif Interassociatif Sur la Santé) organise avec les associations et les établissements de santé de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur la Journée européenne des Droits des Patients.
Cette journée a pour but d'informer et sensibiliser tous les acteurs de la santé (grand public, professionnels de santé, associations, etc.) sur les droits des usagers et leurs représentants.
Le centre hospitalier d’Arles participera à cette manifestation en organisant un stand à destinations des usagers et visiteurs qu’animeront de 9 heures à 17 heures les représentantes des usagers au sein du Conseil de Surveillance de l’hôpital, Mesdames Josiane DOMINI-JAUFFRET et Anne-Marie PAIN. Elles informeront et renseigneront les usagers de l’hôpital sur leurs droits et leurs devoirs et répondront à leurs questions.
Ces échanges seront également l’occasion de présenter le rôle des instances dans lesquelles siègent des représentants des usagers à l’hôpital comme la commission des relations avec les usagers et la qualité de la prise en charge (CRUQPEC) ou le Conseil de la vie sociale dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).
Les usagers sont associés à de nombreuses réflexions menées au sein de l’hôpital pour améliorer la qualité et la sécurité des soins. Ils jouent aussi un rôle de médiation et de conseil auprès des patients et de leurs familles à travers les permanences tenues chaque premier vendredi de chaque au centre hospitalier.
La CRUQPEC vient de remettre son rapport d’activité pour l’année 2014. Il traite des réclamations mais aussi des remerciements adressés par les usagers ainsi que des contentieux ou des éventuels évènements indésirables signalés. Il précise également les résultats obtenus par les enquêtes de satisfaction réalisées, notamment par le canal d’un questionnaire de sortie.
Ainsi pour l’année 2014 et à travers l’analyse de ces questionnaires complétés par les personnes hospitalisées le taux de satisfaction des patients apparaît élevé avec un taux global de satisfaction de 88% (moyenne nationale établi sur plus de 250 établissements : 75,4%)
Ce score positif se confirme également sur les critères d’une enquête nationale « I-satis » :
- 89% de satisfaction sur l’attitude des professionnels de santé à Arles (moyenne nationale 92,4%)
- 93% de satisfaction sur la prise en charge globale (moyenne nationale 76,5%)
- 91% de satisfaction sur la communication avec les professionnels de santé (moyenne nationale 80,7%)
- 85% de satisfaction sur l’information du patient (moyenne nationale 63,4%)
- 68% de satisfaction sur la restauration hospitalière (moyenne nationale 54,3%)
- 80% de satisfaction sur la commodité de la chambre (moyenne nationale 74,7%)
Le centre hospitalier et ses professionnels œuvrent au quotidien pour que ces bons résultats perdurent.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter la Direction du CH d’Arles
(04 90 49 29 01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )
- Détails
- Mis à jour : vendredi 27 mars 2015 08:10
Cancer colo-rectal : les équipes du centre hospitalier d’Arles se mobilisent
le 28 mars 2015 de 8 h à 12 h sur le marché d’Arles, bd des Lices
Le centre hospitalier d’Arles a obtenu de l’Agence Régionale de Santé 4 autorisations en cancérologie pour le traitement chirurgical des cancers du sein, du pelvis (utérus, ovaires), celui des cancers digestifs et pour l’administration des chimiothérapies.
Tous les dossiers de patients pris en charge sont, dès le stade du diagnostic, analysés individuellement dans le cadre de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) qui associent chirurgiens, oncologues médicaux, radiologues et radiothérapeutes en lien avec des centres spécialisés : l’Institut Paoli Calmette, l’Institut Sainte Catherine ou le CHU de Nîmes.
Un dispositif complet de prise en charge médico-chirurgical et d’accompagnement (consultation d’annonce, suivi psychologique, conseils diététiques, support social…) a été développé pour apporter aux patients des soins hautement spécialisés mais de proximité, élément important dans un contexte de pathologies à forte pénibilité.
Mais mieux vaut prévenir que guérir ! Aussi, conscients des enjeux à la fois individuels et de santé publique posés par le cancer colorectal, les équipes du centre hospitalier d’Arles organisent une manifestation en vue de sensibiliser le grand public à sa prévention dans le cadre de l’opération nationale Mars Bleu :
Le samedi 28 mars 2015 de 8 h à 12 h
Le Dr Sophie ALIBERT, gastro-entérologue et oncologue et son équipe soignante du service de gastro-entérologie et l’équipe soignante de l’hôpital de jour de médecine et oncologie dirigée par le Dr Malika CHAOUCHE, oncologue médicale, qui prennent en charge les patients et assurent l’administration et le suivi des chimiothérapies ainsi que les soins de support animeront un stand d’information sur le marché d’Arles, à l’angle du bd des Lices et de la rue Jean JAURES.
Pourquoi le test ?
Le cancer colorectal, aussi appelé cancer de l’intestin, est la 2e cause de décès par cancer en France. Il se développe lentement à l’intérieur du côlon ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes. Ce cancer est l’un des plus fréquents et touche 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100, le plus souvent après l’âge de 50 ans.
Et après le test ? Détecter tôt un cancer ou une lésion précancéreuse
Le test de dépistage, proposé aux personnes de 50 à 74 ans, réduit la mortalité par cancer colorectal. Il permet de détecter un cancer à un stade très précoce, et d’augmenter les chances de guérison. Grâce à ce dépistage, on peut aussi repérer une lésion avant qu’elle n’évolue en cancer. En cas d’antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie du côlon, votre médecin pourra proposer d’autres modalités de dépistage.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter la Direction du CH d’Arles
(04 90 49 29 01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )
- Détails
- Mis à jour : jeudi 12 mars 2015 09:08
Agir contre le cancer comptesurune augmentationde la participationde 20%
Le marathon de Provence Arles-Les Alpilles est une course de fond qui se dispute toute au long de l’année pour les bénévoles du fonds de dotation "Agir contre le cancer en pays d’Arles". C’est ainsi que l’on peut résumer l’esprit de la manifestation qui aura lieu le 26 avril entre Arles, Le Paradou et Fontvieille, pour la quatrième année consécutive. Au profit d’une bonne cause puisque "l’intégralité des sommes récoltées ira auxmalades et exclusivement aux malades", rappelle Nadine Charrière, présidente d’Agir contre le cancer en pays d’Arles.
L’année dernière, le millier de participants au marathon et à la course en relais avait permis de récolter 8000 €. Somme qui a été reversée en décembre dernier au centre hospitalier d’Arles et son directeur, Laurent Donadille.
Cette fois-ci, les organisateurs espèrent "20% de coureurs en plus" puisque "le marathonaété labellisé par la Fédération française d’athlétisme et sera pour la première fois mesuré". Le label "Marathon nature" pourrait aussi inciter les amateurs de running à s’inscrire.
Nouveauté : le semi-marathon (20km) et l’ouverture des inscriptions aux jeunes de 16ans. "Ce n’est pas un parcours facile, mais le cadre est tellement agréable qu’on en oublie la douleur", témoignait M. Troin, le bénévole qui a préparé le parcours. Justement, les organisateurs lancent un appel solennel au bénévolat : 200 personnes sont requises tout au long des 42km du circuit pour assurer la sécurité de l’hôpital Joseph-Imbert au stade Fernand-Fournier en passant par Pont-de-Crau, Paradou et Fontvieille.
"Ce sera un week-end très sportif: cette année, le marathon des Alpilles sera couplé avec un meeting international d’athlétisme organisé par le Stade olympique arlésien", se félicitait Lionel Schneider, adjoint aux sports. Florence Rivas, adjointe à la promotion et au soutien de la vie associative, se disait "réjouie de voir la mobilisation des associations en faveur d’une cause qui nous touche tous" et soulignait que "la Ville d’Arles a fait le choix politique de maintenir ses subventions aux associations".
Marathon de Provence, le 26avril 2015 à
partir de 8h. Frais de participation :
marathon 45€; semi-marathon 25€;
relais (à trois) 60€. Inscriptions :
0892 68 33 13 et www.marathonarleslesalpilles.com
- Détails
- Mis à jour : jeudi 12 mars 2015 09:08
Le centre Diaverum, à l’étroit à côté de la clinique Jeanne d’Arc,a fait construire un bâtiment de 1100m² sur les terrains du CH d’Arles. Les patients y seront accueillis dès lundi
Difficile d’imaginer qu’il y a à peine un an se tenaient ici même des terrains de tennis. Douze mois plus tard "quasiment jour pour jour puisque les travaux ont débuté le 14 mars 2014", trône un bâtiment de 1100m² blanc et orange. Trop à l’étroit dans ses locaux jouxtant la clinique Jeanne d’Arc, le centre de dialyse Diaverum a profité d’un partenariat public-privé pour venir s’installer sur les terres de l’hôpital d’Arles.
Un joli projet à 2,5 millions d’euros qui va permettre aux deux entités de bénéficier des avantages de chacune. "S’adosser à une structure pluridisciplinaire pour une meilleure prise en charge des patients était une évidence", constate Christophe Maltot, directeur régional du groupe Diaverum. "Notre ancien site était saturé. À terme, nous aurons ici entre 130 et 140 patients, sachant que nous arrivons avec 100 malades de l’ancien site."
26 dialyses en simultané
Au-delà des capacités d’accueil largement supérieures (de 16 dialyses simultanées à 26), c’est la possibilité d’une "offre de soins et de prise en charge à Arles et non à Nîmes, Avignon ou Martigues", qui est ainsi mise en avant. Des partenariats qui tentent à se multiplier (lire ci-dessous) dans l’idée de "permettre aux patients de bénéficier de centres neufs et si besoin du plateau technologique de l’hôpital de façon immédiate et rapide, souligne Laurent Donadille, directeur du centre hospitalier d’Arles. Et ça, c’est gagnant- gagnant."
Près d’une quarantaine de professionnels de la santé travailleront dans ce centre de dialyse, dont trois néphrologues libéraux. "Les dialyses nécessitent entre 10 et 12 professionnels par série", décompte Christophe Maltot, "pour trois séries par jour". Car le malade dialysé n’est pas un patient comme un autre : "Il vient en moyenne trois fois par semaine entre 4 et 5 heures à chaque fois, précise le directeur. La dialyse est un traitement vital, qui permet donc de vivre, mais ne se soigne pas."
Offre de soins à domicile
Le centre a ainsi "misé" sur la "convivialité". Les box de dialyse, de 50m², sont faits pour accueillir quatre personnes. Chacun est équipé d’une liseuse, d’une télé individuelle avec un casque d’écoute, du Wi-Fi...
"Nous essayons de regrouper les personnes par affinités pour qu’elles puissent discuter, mais aussi se surveiller." Défi plus compliqué à relever : Diaverum développe la possibilité de prise en charge à la maison, "si le patient est suffisamment apte à gérer sa maladie. Il peut être seul à 100% ou assisté par une infirmière libérale". Une offre qui, pour l’instant, a du mal à trouver son public - seulement 2 à 3 % du global-en raison de l’âge moyen élevé (72ans), des patients du centre.
Le centre sera officiellement inauguré ce jeudi soir. Le transfert des activités aura lieu dimanche 15 mars. Les dialyses débuteront au nouveau centre lundi 16 mars à partir de 7heures.
EN HAUSSE ▲ L’activité confiée par Diaverum au centre hospitalier par an
1 million d’actes d’analyses de biologie médicales prescrits (sur les 10 millions au total au centre hospitalier en 2014) 17 000repas consommés par an (430 000 repas fabriqués en tout pour l’hôpital en 2014) 500tenues de travail à entretenir (pour 3,5 tonnes de linge lavés par jour en 2014). LES PLUS ✚ L’hôpital en 2014, c’est: 15 730 séjours en hospitalisation ; 130 000 venues en actes externes (consultation, radiologie, laboratoire…); 33 500 passages aux urgences | |
LA DIALYSE, QUÈSACO?La dialyse élimine de l’organisme les déchets et les liquides que les reins ne sont plus capables d’éliminer. Elle permet également de maintenir l’équilibre de l’organisme en corrigeant les taux de diverses substances toxiques présentes dans votre sang. Sans la dialyse, tous les patients atteints d’insuffisance rénale totale mourraient de l’accumulation de toxines dans le sang. Pour ce faire, des techniques très spécifiques sont utilisées. Le centre d’Arles est directement équipé d’une centrale de traitement d’eau osmosée (c’est-à-dire purifiée à 100%) qui va servir à filtrer le sang. La machine, d’un coût de 200000 euros, fabrique ainsi 23 litres d’eau . | Du rapprochement avec la clinique Jeanne-d’Arc Toujours dans "la volonté de créer un pôle de santé arlésien public-privé", comme l’indiquait le directeur de l’hôpital, Laurent Donadille, dernièrement dans nos colonnes, et après l’ouverture en janvier de la maison médicale de garde (où interviendront des médecins libéraux du pays d’Arles), l’hôpital travaille toujours à un rapprochement avec la clinique Jeanne d’Arc. "Nous avons élaboré un pré-projet d’accord cadre présenté aux instances de la clinique et de l’hôpital en fin d’année, plaide Laurent Donadille. Nous avons rencontré les représentants de l’Agence régionale de santé (ARS) qui nous ont encouragésà poursuivre le travail en commun, tout en souhaitant aller plus loin dans certains rapprochements. L’Agence souhaite avancer dans le dossier durant l’exercice 2015", assure le directeur de l’hôpital. Et d’ajouter que l’établissement travaille à un nouveau rapprochement, public-public cette fois-ci, avec les hôpitaux des portes de Camargue et l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Saint-Rémy-de-Provence vers la "création d’une communauté hospitalière de territoire dans la perspective de la future loi Santé présentée la semaine prochaine et qui devrait évoquer le Groupement hospitalier de territoire (GHT)". Ces projets visent à la mutualisation et la mise en commun notamment des achats pour gagner en efficience économique. |
Sources : La Provence - Emilie DAVY
- Détails
- Mis à jour : lundi 23 février 2015 17:50
Une cérémonie était organisée pour leur remettre le précieux document
Chers collègues..."
C’est ainsi que Pierre-André Parent, directeur de l’Institut de formation aux soins infirmiers (ISI) du centre hospitalier d’Arles s’est adressé aux diplômés, anciens élèves de la dernière promotion de l’Institut.
En 3 ans, pour les infirmiers (50), en plusieurs mois pour les aides-soignants (45), ils ont tous obtenu le diplôme final avec, c’est assez exceptionnel, 100% de réussite.
"C’est vrai que le concours d’entrée est particulièrement sélectif, mais le résultat est là, il n’y a aucun échec et chacun d’entre eux est assuré de trouver un emploi, que ce soit ici à Arles ou dans l’ensemble du bassin régional, voire même au-delà", s’est réjoui le directeur du Centre hospitalier, Laurent Donadille.
Une véritable fierté exprimée par l’ensemble des responsables hospitaliers et une certitude : dans ce domaine on ne connaît pas le chômage. Près de 60 % des étudiants sont des régionaux de l’étape et parmi les diplômés, 60 % des locaux exercent sur place ou dans les environs immédiats, mais tous ont la conviction d’avoir été formés au mieux pour exercer le métier qu’ils ont choisi.
Les partenaires de l’établissement sont d’abord les institutionnels, la Ville dont le maire est président du conseil de surveillance de l’hôpital, puis la Région, dans le cadre de son programme de santé et, naturellement l’État et le ministère de la Santé.
Côté privé, on est prévoyant, c’est le cas de le dire, et on soigne ses futurs adhérents potentiels : la Banque populaire pour le crédit et l’épargne offre un chèque à l’association des étudiants de l’ISI pour les aider à financer le stage obligatoire de 3 e année à l’étranger à hauteur de 500 €, la mutuelle des Agents du corps sanitaire français qui cette année a coiffé les diplômés à l’anglo-saxonne et la Mutuelle nationale des hospitaliers avec sa cousine, la Banque française mutualiste qui offrent un ca deau à chaque diplômé ainsi que la collation qui suit la remise officielle des diplômes. Rappelons que celui-ci est aujourd’hui diplôme d’État et confère à ses titulaires le grade de licencié.
Un stage à l’étranger pour les élèves |
À la fois action solidaire envers des pays ou régions en voie de développement et formation sur le terrain en condition réelle pour les étudiants en dernière année, le stage à l’étranger des étudiants se passe tantôt en Inde, tantôt au Vietnam et, peut-être aussi, l’année prochaine, à Haïti. Les étudiants doivent assumer les frais de ce voyage d’où les interventions de leur association pour en financer au moins une partie : soirées étudiantes en ville, lotos, vente de crêpes, de viennoiseries dans l’établissement... La Région est un partenaire de poids qui inscrit ces stages dans son programme d’aide à la mobilité des étudiants et dote chacun d’eux d’une somme de 500 € (100 € par semaine écoulée en stage) pour compléter leurs besoins en la matière. À leur retour, les bénéficiaires de ces stages présentent à leurs confrères et à l’ensemble des Arlésiens une exposition qui retrace leur expérience de soignants dans des conditions différentes de celles dont ils ont l’habitude et telle qu’ils l’ont pratiquée dans des contrées souvent éloignées. |
Sources : Marlène BOSC-La Provence
- Détails
- Mis à jour : mercredi 11 février 2015 17:31
Voilà bien longtemps que Jasmine Faijes et, plus récemment, Christelle Gagnière, officient comme coiffeuses à la maison du Lac, dans le cadre des services proposés par l'hôpital d’Arles à ses résidants, et pour la plus grande satisfaction de tous.
Là où le bât blessait, c'était par rapport à la vétusté des locaux et des équipements. C'était sans compter sur la vigilance de Josiane Domini-Jauffret, lionne très engagée, par ailleurs membre du conseil de surveillance de l'hôpital.
Elle a alerté, en particulier Paul Sargues, président de l'association PAC 2A (Pays d'Arles Camargue Accueil Alzheimer), afin de réunir les fonds pour effectuer les travaux nécessaires. Un budget de 2500¤ a été bouclé pour faire du salon de coiffure de la maison du Lac, un espace de vie adapté et rutilant où les résidants retrouvent l'impression "d'avant, comme à la ville !"
"Cela leur permet d'acquérir une meilleure estime d'eux-mêmes. Le salon de coiffure est à la fois dedans, et dans la vie d'avant. Il fait partie des thérapies de moral très importantes, d'autant que nos coiffeuses sont particulièrement délicates dans le traitement des personnes âgées. Elles y sont très attentives" précise Catherine Levraud, chef du service de gériatrie à l'hôpital.
Jasmine et Christelle, personnel hospitalier de fait, rémunérées au SMIC, ont en effet un rôle qui va bien au-delà des simples soins esthétiques : elles ne sont pas identifiées comme soignantes, mais comme des relations, auxquelles on raconte un peu de sa vie.
Confidentes, elles rendent un peu de leur vie civile à ceux qui, aujourd'hui, ne sont plus totalement autonomes. C'est l'honneur des sept Lions-clubs de la zone 33 d'avoir compris que le cadre d'une telle thérapie devait en être digne. Et, maintenant, ils pensent à faire de même pour la maison de retraite Jeanne Calment, au centre ville, l'autre EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes de la ville d'Arles.
Sources : Marlène BOSC - LaProvence
- Détails
- Mis à jour : vendredi 6 février 2015 10:19
Laurent Donadille s'est adressé plus tardivement que prévu aux personnels du centre hospitalier Joseph-Imbert en raison des attentats des 7 et 9 janvier. "Cette tragédie nous permet de rappeler les valeurs du modèle français, en particulier la laïcité à laquelle le service public hospitalier est très attaché"
Face aux personnels, soignants et administratifs, en présence notamment du maire d'Arles Hervé Schiavetti (par ailleurs président du conseil de surveillance de l'hôpital) et de Guy Corréard (ad-joint de Lucien Limousin, maire de Tarascon), le directeur est revenu sur une année 2014 frappée par le sceau du dynamisme, même si le budget est toujours déficitaire. C'est avec satisfaction qu'il a pointé les voyants passés au vert: rôle accru du service de court séjour gériatrie, ouverture de l'unité d'hospitalisation de courte durée, 1110 bébés accueillis à la maternité facilitant le retour à domicile.
L'augmentation de 4% de l'activité de l'établissement a été soulevée à double titre : "C'est bien sûr un plan économique, niais aussi parce que cela marque la confiance portée par les patients aux équipes" Le directeur en a profité pour féliciter l'ensemble des services. Des équipes qui ont été sollicitées pour établir, en 2014, un projet d'établissement "ambitieux mais réaliste" (selon le D' Antoine Khalil, président de la CME), "porteur de propositions intelligentes et optimistes" pour Hervé Schiavetti.
En 2015, année débutée par l'ouverture de la maison médicale de garde, de nouveaux efforts vont être consentis: en direction d'une optimisation de l'organisation du bloc opératoire et d'un regroupement des services de chirurgie sur un seul étage, d'une gestion plus active des lits, également en orientant davantage le service psychiatrie vers les jeunes "en manque de repères". La priorité va être mise aussi "sur les soins de proximité, la qualité, et la cancérologie qui est une priorité" .
L'actu ne sera pas seulement interne à l'hôpital. La direction entend, le plus possible, jouer le rapprochement et la complémentarité. Ce sera l'acquisition d'un second scanner avec les radiologues libéraux du pays d'Arles, mais également la confirmation d'une connexion accrue avec les hôpitaux des portes de Camargue (Beaucaire-Tarascon) pour constituer une communauté hospitalière de territoire, telle qu'escomptée par le ministre de la Santé.
D'autres dossiers sont associés à cette volonté de rapprochement: le centre de dialyse appuyé par le plateau technique de l'hôpital (inauguration en mars), un renforcement de l'offre de soins en cardiologie avec la clinique Paoli, et surtout le pôle de santé avec la clinique Jeanne d'Arc. Sur ce dernier point, Laurent Donadille a précisé que le dossier, après projet d'accord-cadre, a été transmis à l'Agence régionale de santé.
L'HOMMAGE À UN BEAU MÉTIER
Antoine Khalil, président de la Commission médicale d'établissement (CME) l'a dit pour conclure son propos après le discours du directeur Laurent Donadille, "nous avons un beau métier qu'il faut exercer avec amour et respect et en être fiers." Un message perçu favorablement par tous les personnels soignants, ceux qui encadrent dans les rangs de l'administration ces fonctions, mais certainement encore davantage par ceux qui, mardi, recevaient des médailles du travail. Quatre médailles d'argent (20 ans) pour: Sabine Tall, Nathalie Donadei, Corinne Jouve et Roland Puletti. Huit médailles de vermeil (30 ans) pour : Evelyne Bourotte, Claudine Reiser, Nicole Raban it, Marc Olive, Claudine Bicheron, Françoise Roche, Noël la Lefel et Nicole Botella. Deux médailles or pour: Malika Ertan et Mireille Delawoevre.