Faire rayonner l’offre de santé de l’hôpital sur tout le territoire

Les voeux ont mis en évidence une année 2015 "forte". En 2016, il y aura un second scanner

 

Hervé Schiavetti, maire d’Arles et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de la ville, est intervenu après le directeur Laurent Donadille lors de la présentation des voeux hier à l’hôpital. Son discours a résumé le travail qui attend l’hôpital, service public, dans les semaines à venir.Faire rayonner loffre de santé de lhôpital sur tout le territoire 002

"Marseille tend les bras et réfléchit déjà à un schéma global de santé. À côté de la métropole, dans ce domaine aussi, la constitution d’un pôle d’équilibre territorial et rural peut constituer une réponse." La direction de l’hôpital l’a bien compris, c’est d’ailleurs en présence de représentants des communes de Tarascon, St-Rémy et du syndicat mixte du Pays d’Arles que la cérémonie a eu lieu. Dans le Scot, l’organisation de la santé va trouver une place. Le territoire: bien à l’ouest de Marseille, très proche de Nîmes et d’Avignon, présente des spécificités que les acteurs entendent faire peser comme des atouts lorsque la loi sur les groupements hospitaliers de territoire va être appliquée, avec la désignation d’établissement support.

Un nouveau scanner

Préfiguration des possibles complémentarités et interférences dans le Pays d’Arles : la création, avec l’accord de l’ARS, d’une direction commune entre Joseph-Imbert d’Arles, les hôpitaux des Portes de Camargue (Tarascon-Beaucaire) et l’Ehpad public Maris Gasquet de St-Rémy de Provence.

Pour mieux répondre aux besoins de santé et médico-sociaux des patients, un projet médical territorial est partagé, sur trois ans, pour mieux répartir les lits entre médecine et soins de suite. Renforcer l e poids de l’hôpital d’Arles passe aussi par des investissements pour faciliter la réponse au quotidien des personnels (1227 agents, 125 médecins, 20 internes) dont l’efficacité et la compétence ont été saluées par le directeur Donadille. Trois millions d’euros en 2015 ont été investis, sur un budget annuel global d’environ 97,2M¤…

Avec encore un manque à gagner de 3,6 M¤ dans le résultat comptable souligné par la direction. Les sommes ont été employées à l’achat de matériel et d’équipements ainsi qu’à des travaux, notamment le service chirurgie qui va s’installer tout prochainement au 5e étage, avec l’intégration d’une unité de 10 lits d’hospitalisation semaine. En 2015 l’activité de court séjour a progressé de plus de 5% par rapport à 2014. Le taux de chirurgie ambulatoire a fait un bond de7%en 2015, pour représenter 52%des actes de l’année.

Il y a eu 13706 entrées en médecine en 2015, 4805 en chirurgie, 1 030 naissances et plus de 34 000 passages aux urgences (+2 %). Au rang des bilans de l’année écoulée, et qui vont avoir des incidences sur celles à venir, le directeur a souligné l’ouverture du centre de dialyse Diaverum avec des analyses réal i s é e s au laboratoire de l’hôpital; mais également la constitution du Groupement de coopération sanitaire imagerie du Pays d’Arles associant le centre hospitalier d’Arles (50 %), les radiologues libéraux du Pays d’Arles (45%) et la clinique Jeanne d’Arc (5 %).

Ce regroupement va notamment permettre l’installation d’un second scanner de toute nouvelle génération en 2016. Une recrudescence d’activités est à prévoir dans le service imagerie qui a réalisé, en 2015 plus de 17000 scanners et 2114 IRM. 2015, pour les soignants, a aussi été celle des attentats. Le directeur en a fait état. "Nous avons effectué deux minutes de silence, en janvier et en novembre, et les hospitaliers arlésiens ont été aussi très marqués. Le travail des collègues parisiens est à souligner pour le dévouement et l’efficacité du service public mis en évidence."

Faire rayonner loffre de santé de lhôpital sur tout le territoire 004

 

Une nouvelle équipe à la commission médicale d’établissement

Antoine Khalil a décidé de passer la main après 4 années de présidence de la commission médicale de l’hôpital. Laurent Donadille l’a remercié pour son "implication et son dynamisme". Il a contribué à porter en étant le lien entre la direction et les médecins la réorganisation des services ainsi que l’ouverture de la maison médicale de garde notamment. Dans un édito publié en interne au centre hospitalier l’ex président disait en fin d’année qu’il fallait rester confiants dans l’avenir "d’un établissement qu’il faut savoir défendre et moderniser en se rappelant la noblesse de notre mission et savoir l’accomplir avec altruisme, amour et respect."

Gageons que le docteur Sylvie Michel, qui lui succède, va emboîter le pas. "Je connais bien la problématique de la structure excentrée, je n’aurai pas de mal à me fondre dans le projet de rapprochement public-privé car il est important pour le bassin de patients qui, sinon, seront drainés vers des mégapoles." Le docteur Sylvie Michel a rejoint leFaire rayonner loffre de santé de lhôpital sur tout le territoire 001 centre hospitalier d’Arles le 12 octobre 1994 en qualité de médecin attaché vacataire au Poste de transfusion sanguine. Nommée praticien hospitalier temps plein de biologie le 3 décembre 1994, elle a été désignée coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins à compter du 1er décembre 2013.

Elle exerce actuellement cette mission ainsi qu’une activité de consultation d’hématologie clinique tout en assurant la responsabilité du site d’Arles de l’EFS. Avec Frédéric Lesselingue, vice président, docteur en pharmacie, elle va oeuvrer avec la direction.

Source : La Provence - Julie ZAOUI

La générosité des coureurs en soutien à l’hôpital

L’association "Arles-LesAlpilles, le Marathon de Provence "aversé un chèque de 10500€ au service oncologie du centre hospitalier Joseph-Imbert

marathon Arles LesAlpilles 06 30 16 at 02.31 PM

L’association "Arles les Alpilles, le Marathon de Provence" a remis au centre hospitalier Joseph Imbert, un chèque pour soutenir la prise en charge des patients atteints de cancers.

Le 25 avril dernier, pour la 2e année consécutive, le départ du marathon organisé par l'association et le Fonds de dotation "Agir contre le cancer en Pays d'Arles" était donné depuis le parking du centre hospitalier. L’objectif était de soutenir l’activité du service de cancérologie de l’hôpital en reversant à l’établissement le bénéfice réalisé lors de cette manifestation.

En 2015 les bénéfices du marathon 2014 avaient permis la réalisation et l’aménagement d’un salon de détente pour les patients pris en charge par l’hôpital de jour d’oncologie. Cette année le don permettra le financement de trois projets visant à encore améliorer le confort et l’accueil: la mise en oeuvre d’une activité de socioesthétisme, la créationd’un atelier de danse et l’amélioration de la collation matinale pour les patients traités par chimiothérapie.

C’est en présence du maire Hervé Schiavetti, du directeur Laurent Donadille, du chef de service oncologie Malika Chaouche, du président du club Arles-Athlétisme Houcine Boucherf, et du représentant de la Caisse d’Epargne Michel Giovacchini, Nadine Charrière a effectué la remise du chèque de 10500 euros. 10000€ de bénéfice du marathon, et 500€ remis par Arles Athlétisme.

Dans son discours, Laurent Donadille a rappelé combien le marathon était unemagnifique opération pour le service. En 2015 cela a permis d’améliorer les conditions d’accueil de 171 patients (+20% par rapport à 2014) qui ont bénéficié de 1773 séancesdechimiothérapie.Hervé Schiavetti insistait sur l’attachement de la Villeàla manifestation, assurant de son soutienen termedemoyens techniques et financiers. Nadine Charrière a remercié tous les sponsors, partenaires et bénévoles sans qui la manifestation ne pourrait avoir lieu. Pour 2016, "nous avons décidé d’effectuer le samedi la remise des dossards sur le parking de l’hôpital sous chapiteau avec ambiance village départ.

Autour de l’accueil seraorganisé un salon du sport, de la santé et du bien-être en partenariat avec la Fédérat i on Françai s e d’Athlétisme et la ville d’Arles. Les départs auront lieu depuis le parking, et le semi-marathon est homologué. Afin de pouvoir prétendre à des subventions européennes, nous avons demandé le mécénat d’intérêt public pour donner encore plus à l’hôpital. C’est énormément de travail,mais c’est très valorisant d’aider les patients… Déjà de nombreux coureurs se sont inscrits pour le 24 avril. Nous espérons faire encore mieux que l’an passé."

Gérard MARIN - La Provence

Le Centre d’action médico-sociale fête ses 10ans

IL TRAITE LES TROUBLES CHEZ LENFANTLe Centre d’action médico-social précoce (CAMSP) a célébré hier son dixième anniversaire. Il fut l’une des premières structures de ce type à ouvrir ses portes dans le département, le 14 janvier 2005.

"C’est un outil remarquable, très utile", salue le maire d’Arles et président du conseil de surveillance du centre hospitalier, dont dépend le CAMSP. Ses missions? La prévention, le dépistage, le diagnostic et le soin des troubles chez les enfants de 0 à 6 ans.

"Nous traitons les handicaps mentaux, les troubles du comportement, les maladies neuro-moteur…", énumère Cécile Capelli, éducatrice spécialisée au sein du Centre. 110 enfants suivis S’unissent à ses compétences celles d’un psychologue, d’un kiné, d’une psychomotricienne, d’un orthophoniste, d’une puéricultrice et d’une assistante sociale.

110 enfants sont suivis, d’autres sont sur liste d’attente, preuve que la demande est forte. Et que le travail du CAMSP est apprécié. "On a trouvé ici beaucoup de réponsesànos questions", raconte la maman de Luca, un retard de langage. Orienté par son médecin traitant, il rencontre une fois par semaine l’éducatrice spécialisée et l’orthophoniste du Centre.

"On vient depuis septembre et il a déjà fait de très nets progrès. Il fait moins de crises et d’ailleurs, il est toujours content de venir ici. Le personnel fait tout pour que Luca se sente bien et de notre côté, on se sent moins seuls, plus serein.

IL TRAITE LES TROUBLES CHEZ LENFANT 2

" En plus de réunir dans lesmêmes murs tous les professionnels compétents pour traiter les troubles de l’enfant, la force du CAMSP est de s’inscrire dans un réseau de partenaires regroupant les services spécialisés des centres hospitaliers de la région, mais aussi l’Éducation nationale, l’Aide sociale à l’enfance, les professionnels de santé…

"Ce centre a aussi l’avantage de bénéficier du plateau technique de l’hôpital tout proche, tout en étant dans un bâtiment indépendant", relève Laurent Donadille, directeur du centre hospitalier d’Arles.

Bref, comme l’a joliment dit le Docteur Elisabeth André, "tout est fait pour que les enfants prennent leur envol", comme les ballons lâchés hier depuis le CAMSP. Romain FAUVET un petit garçon de 3 ans et demi présentant


 

La blanchisserie se forge une réputation sans tâche

La blanchisseriese du centre hospitalier 3L’hôpital d’Arles s’est doté de nouvellesmachinesàla rentabilité supérieure

En bout de chaîne, Patrice s’active . L’agent d’expédition réceptionne le linge plié et remplit les caissons roulant à destination des différents services. "Il faut être vif et réactif", décrit-il tout en continuant son travail. Pierre Salenc rebondit : "Patrice, c’est un peu notre chef de gare", assure l’ingénieur chargé des ressources logistiques au sein de l’hôpital. Car depuis son poste, Patrice donne le tempo et guide ses collègues sur les besoins prioritaires. 

D’ici sortent quotidiennement 3250 kilos de linge à usage des 25 services de Joseph- Imbert et des huit sites extérieurs à sa charge comme l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) d’Arles mais aussi ceux de Saint-Rémy, Maillane et Eyragues.

4200 pièces par heure

Bienvenue dans la blanchisserie de l’hôpital d’Arles. Le service, composé de 19 personnes, vient de se doter d’un nouveau "train de repassage", gigantesque machine qui défroisse, sèche et plie automatiquement draps, alèses et dessus de lit. Rien de révolutionnaire au premier abord puisque l’ancienne machine possédait les mêmes caractéristiques. À quelques options près. "On remplace un matériel vieux de 27 ans dont les coûts de maintenance étaient plus coûteux, argumente Pierre Salenc.

Puis cette nouvelle machine nous permet de passer de 3000 à 4200 pièces par heure. Nous avons aussi une meilleure La blanchisseriese du centre hospitalierrentabilité puisqu’une production adaptée à l’ensemble du site." Tout en améliorant le confort des salariés : "Il fait moins chaud à l’intérieur puisqu’elle produit moins de calories." Avec une volonté clairement affichée. "Garder en interne le secteur logistique. Quand on regarde l’ensemble, au final, on n’est pas plus chers que le privé, plaide Pierre Salenc.

C’est un vrai challenge de garder nos services de blanchisserie et de restauration." L’an prochain, c’est un nouveau défi auquel devra se confronter l’hôpital puisqu’une mutualisation des services de blanchisserie est prévue avec les hôpitaux des portes de Camargue courant 2016.

"Nous mutualiserons les locaux et les personnels", prévient Johann Montignies, directeur adjoint chargé des achats et des ressources matérielles, qui semble prêt à les accueillir. "Nous avons mis les moyens puisque la dernière machine nous a coûté 250 000euros, soit 10% du plan d’investissement annuel de l’hôpital." Un effort qui, avec les 1,5 tonne de linge supplémentaires via la mutualisation et ses prestations extérieures, devrait s’avérer rentable.

La blanchisseriese du centre hospitalier 2

Sources : La Provence - Emilie DAVY

À l’hôpital, le lien social se tisse aussi à la cafétéria

cafeteria du centre hospitalier darles 2En service depuis le mois de juin, le nouvel espace a été inauguré hier midi

Gaëlle a plusieurs cordes à son arc. Si son badge affiche "vendeuse", la jeune femme ajoute fièrement "pré- paratrice et confidente à mes heures perdues".

Tout comme Stéphanie et Elodie, ses collègues, Gaëlle prend à cœur la tâche qui lui incombe chaque jour. Dans le hall de l’hôpital, elle soigne les maux des patients à coups de croissants, réconforte les familles avec des cafés.

"On essaye de se mettre au maximum au service des gens pour leur faciliter leur séjour à l’hôpital. Il arrive très souvent qu’ils s’installent et se confient", avoue-t-elle, presque timidement. Depuis le mois de juin, une "agréable odeur de viennoiseries" accueille tous les matins le personnel soignant. Qui s’est depuis organisé différemment à l’image de Sophie et ses copines de la pharmacie : "Plutôt que de prendre le café dans notre service, on se donne rendez-vous plus tôt le matin pour le prendre ici."

"Ça sent bon le pain au chocolat"

Carton plein pourles responsables de l’hôpital pour qui l’objectif est clairement rempli. "C’est toujours très positif d’avoir un lieu où les visiteurs et les patients peuvent se poser, constate Laurent Donadille, le directeur de l’hôpital.cafeteria du centre hospitalier darles Jusqu’ici, nous n’avions pas pu développer cet espace de convivialité pour différentes raisons." Exit donc les "trois planches en bois" qui servaient de lieu de rendez-vous pour laisser place à un espace plus vaste, aux couleurs du logo de l’hôpital. "Avant, il y avait uniquement de la vente de journaux, rappelle Fabrice Brancato, le directeur des ventes de Daltys, le prestatai re.

Aujourd’hui, nous proposons aussi de la restauration rapide." Le même personnel a également à sa charge l’ouverture des droits de télévision pour les patients. "Le côté convivial de l’installation, avec des tables, favorise aussi le dialogue en interne, relance Huguette, la copine de Sophie. On oublie un peu le côté médical reprend cette dernière. Surtout le matin quand on rentre dans le hall et que ça sent bon le pain au chocolat."

Derrière le comptoir, Stéphanie reconnaît être le seul lien qui uni les patients à la vie extérieure. "Venir ici est pour certain leur seule sortie de la journée." Alors les trois filles continueront à panser les âmes tous les jours de la semaine. Parce qu’un sourire peut parfois être un beau remède.

La cafétéria est ouverte du lundi au vendredi de 7 h à 18h 30 et le week-end de 11h à 18h.

Sources : La Provence Emilie DAVY

Don d’organes: l’hôpital fait tomber les tabous

Le médecin référent a fait le point sur la marcheà suivre et les idées reçuesDon organes hopital fait tomber les tabous

Huit cents vies humaines pourraient être sauvées en France chaque année si les malades trouvaient un donneur à temps". Telle est la première vérité assénée par le docteur Karim Debbat, médecin référent pour les dons d’organes et chef du service de réanimation au centre hospitalier Joseph Imbert. C’était lors de la journée consacrée par l’hôpital aux dons d’organes, vendredi.

Don organes hopital fait tomber les tabous 2Accompagné de Sophie Mousset, l’infirmière coordinatrice du service, il s’était donné pour tâche de faire tomber les tabous et de sensibiliser simples citoyens et personnel hospitalier à l’importance du don d’organes pour sauver des vies humaines. Première recommandation : "En parler en famille, à ses parents, conjoints ou enfants pour qu’ils connaissent bien votre position à cet endroit de façon qu’ils ne se retrouvent pas dans une situation déchirante en cas de situation désespérée".

C’est trop dur en effet de répondre à la demande du personnel chargé de cette démarche lorsqu’on se retrouve dans ces tragiques circonstances et encore plus si on n’y est pas préparé. Autre fausse idée à combattre : "Aujourd’hui, il n’existe pas de limite d’âge pour le don d’organes. Dernièrement, dans la région, on a transplanté un foie de 92 ans avec le plus grand succès. Ce qui compte avant tout c’est la qualité de l’organe…"

Des paroles et des actes pas toujours faciles à assumer surtout pour une famille endeuillée, mais lorsqu’on sait qu’il y a de plus en plus de demandeurs et de moins en moins de donneurs, on évalue l’urgence de la situation. C’est à cette prise de conscience que conduisait cette journée de sensibilisation menée à l’hôpital d’Arles et c’est un problème auquel chacun peut un jour ou l’autre se retrouver confronté.

Il existe des cartes de donneur à glisser dans son portefeuille qui permettent à chacun d’écrire son Don organes hopital fait tomber les tabous 3choix et d’indiquer les coordonnées de ceux qui pourront en attester, mais encore faut-il en avoir informé ses proches et, éventuellement, son médecin traitant Les dons de tissus (cornées, peau…) font eux aussi l’objet d’une décision personnelle qui doit être signalée à ses proches. L’hôpital d’Arles est équipé pour pratiquer des greffes de cornées permettant à des patients de recouvrer ainsi leurs facultés.

Sources: LaProvence, Marlène BOSC

 

 

 


JOURNEE DON DE CORNEE 16 10 15

Un jardin pour les enfants à l’hôpital

Arles Info Un jardin pour les enfants a lhopitalUn toboggan, une balançoire, un jeu de bascule : de quoi se défouler mais aussi apprendre à jouer ensemble, à partager. Le jardin d’enfant qui vient d’être inauguré dans l’enceinte de l’hôpital Joseph-Imbert est destiné aux enfants suivis par l’hôpital de jour l’Oranger et le Centre d’accueil médico-social précoce (CAMSP). Ces deux structures ont voulu ce jardin afin de permettre aux enfants de profiter de ces espaces de jeux d’où ils sont souvent exclus à cause de leurs pathologies. Il sera également utilisé par les psychomotriciens et les kinésithérapeutes pour poursuivre un travail moteur avec les enfants.

Cet équipement, d’un coût de 27 000 euros, a vu le jour grâce au soutien financier de la Fondation Hôpitaux de France et l’association Corrida France. Avec Juan Bautista, cette association a déjà contribué en 2014 à la création de nouvelles salles de consultation en pédiatrie. Les artistes Tom Garcia et Karima M, exposés dans l’hôpital, ont de leur côté, fait don chacun d’une œuvre qui fait l’objet d’une tombola.Arles Info Un jardin pour les enfants a lhopital 2

L’hôpital de Jour l’Oranger accueille des enfants de 3 à 12 ans présentant des troubles graves du développement de la personnalité. Il reçoit chaque jour douze enfants en moyenne.

Le CAMSP reçoit en consultation des enfants de 0 à 6 ans présentant toutes les formes de handicap. Cent quarante petits patients sont pris en charge chaque année.

 

Sources :  Marie-Pierre Garrabos - http://www.arles-info.fr

Inauguration d’un jardin d’enfant thérapeutique

 

Inauguration d’un jardin d’enfant thérapeutique pour les enfants suivis par l’hôpital de jour l’Oranger et le CAMSP


lundi 14 septembre 2015 à 18 heures 30


En présence :

  • de Monsieur Hervé SCHIAVETTI, Maire d’Arles, Président du Conseil de
  • Surveillance du centre hospitalier d’Arles,
  • de Monsieur Laurent DONADILLE, Directeur du centre hospitalier d’Arles.
  • du Dr Antoine KHALIL Président de la Commission médicale d’établissement,
  • des Dr Michel PIZOIRD Chef du pôle mère-enfant et Jean-Luc VURPAS, Chef du
  • pôle psychiatrie,
  • du Dr Marie-Claude PIN-PERRAULT, Chef du service de psychiatrie infanto-
  • juvénile,
  • des équipes de l’hôpital de jour l’Oranger et du CAMSP,
  • des représentants de la Fondation Hôpitaux de France et de l’Association
  • Corrida France,
  • du Toréro arlésien Juan Bautista,
  • des artistes Tom GARCIA et Karima M.


Le centre hospitalier d’Arles assure le fonctionnement de deux activités complémentaires orientées vers la petite enfance : un centre d’accueil médico- social précoce (CAMSP) et une unité d’hospitalisation de jour pédopsychiatrique, l’Oranger, accueillant des enfants de 0 à 12 ans présentant des troubles de développement et des handicaps divers.

La création d’un jardin d’enfants a été initiée par les équipes de ces deux structures pour allier un objectif thérapeutique et une visée ludique en permettant aux enfants de connaître ces espaces de jeux auxquels ils n’ont souvent pas accès du fait de leur pathologie et de leur difficultés de socialisation.

En effet emmener leur enfant dans les jardins d’enfants publics est très difficile voire impossible pour les parents et la création de cet espace de jeux permettra notamment aux mamans des enfants suivis au CAMSP de s’y rendre avec leur enfant ainsi que ses frères et sœurs.

Pour les enfants pris en charge par l’hôpital de jour l’Oranger ce jardin thérapeutique permettra une ouverture sur l’extérieur en différenciant le dedans du dehors et en proposant aux enfants d’autres activités ludiques permettant le développement des compétences de communication et d’interaction.

Ainsi les psychomotriciens des 2 structures et les kinésithérapeutes du CAMSP vont utiliser les éléments de jeu pour réaliser un travail moteur avec les enfants pris en charge.

L’élaboration du projet a été menée par une équipe pluridisciplinaire intégrant :

-   un psychiatre, le Dr Emmanuel LAFAY

-   deux psychomotriciens, Madame Anne-Lise GENIEZ et Monsieur Bernard BERTOLOTTI

-   la sage-femme cadre du service, Madame Sylvie FORT.

A ces professionnels de la petite enfance se sont joints les équipes des services techniques de l’hôpital qui ont accompagné la conception du projet puis sa réalisation pratique.

La création de cet espace de jeu thérapeutique d’un coût total de 27 K€ a bénéficié du soutien financier de la Fondation Hôpitaux de France (10 K€) et de l’association Corrida France (5K€) qui, avec le Toréro arlésien Juan Bautista a déjà contribué en 2014 à la création des nouvelles consultations de pédiatrie. Ont aussi participé à cette opération par le don d’une de leurs œuvres exposées dans le hall de l’établissement au cours de l’année 2014 les artistes Tom GARCIA et Karima M.

Inauguration dun jardin denfant

Le CAMSP

Le CAMSP polyvalent d’Arles qui fêtera cette année ses 10 ans et organisera une journée porte ouverte le 30 novembre 2015 fait partie du pôle Mère-Enfant du centre hospitalier d’Arles (Chef de pôle Dr Michel PIZOIRD) et fonctionne en lien étroit avec le service de psychiatrie infanto-juvénile (Chef de Service Dr Marie-Claude PIN PERRAULT). Il reçoit en consultation des enfants de 0 à 6 ans présentant toutes les formes de handicaps : moteur, sensoriel, génétique, métabolique, psychologique à travers des difficultés dans la mise en place des premières relations mère-enfants ou également des difficultés de développement psycho-social. Le nombre d’enfants pris en charge annuellement est d’environ 140.

Son équipe médicale est pluridisciplinaire (pédopsychiatre, neuro-pédiatre, pédiatre, rééducateur, sage-femme cadre). Les autres intervenants recouvrent un champ important de compétences (psychologue, kinésithérapeute, psychomotricien, orthophoniste, éducateur spécialisé, puéricultrice, assistante sociale, secrétaire médicale, agent de service).

Son périmètre d’action couvre le territoire d’Arles et les communes voisines : Les Baux de Provence, Fontvieille, Maillane, Maussane les Alpilles, Mouriès, Paradou, Port Saint Louis du Rhône, Saint Etienne du Grès, Saintes Maries de la Mer, Saint Martin de Crau, Saint Rémy de Provence, Salin de Giraud, Mas Thibert, Tarascon, Fourques, Beaucaire, Saint Gilles, Bellegarde. Ses missions sont nombreuses :

-   l’accueil des enfants et de leur famille,
-   la prévention, le dépistage et le diagnostic des troubles de développement des enfants,
-   la reconstitution de l’histoire médicale et sociale de l’enfant,
-   la réalisation et/ou l’actualisation du bilan développemental par l’équipe pluridisciplinaire,
-   l’élaboration du projet thérapeutique,
-   le suivi médical, psychologique, rééducatif et éducatif,
-   la prévention du sur-handicap,
-   l’accompagnement et la guidance familiale,
-   l’adaptation sociale et l’intégration scolaire.
-   l’orientation en fin de parcours au CAMSP (IME, CLIS, CLIS spécialisées,...).

Pour cela le CAMSP travaille en réseau avec de plusieurs partenaires :

-   les services spécialisés des CHU de Marseille, Nîmes ou Montpellier (Néonatologie, Pédiatrie, génétique...)
-   différents partenaires : réseaux périnataux, services de PMI, AEMO, ASE, MDPH, Praticiens libéraux, Education nationale, Structures de petite enfance...
-   pour la prématurité, « Naître et Devenir » dans les Bouches du Rhône, « Naître et Grandir » dans le Languedoc – Roussillon
-   pour le handicap, « Handimômes »

Ses relais sont l’hôpital de jour l’Oranger, les CMP, CMPP et CATTP, le service d'éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) et les établissements spécialisés.

L’hôpital de jour l’Oranger

Structure du pôle de psychiatrie (Chef de pôle Dr Jean-Luc VURPAS) rattachée au service de psychiatrie infanto-juvénile (Chef de service Dr Marie-Claude PIN PERRAULT), l’hôpital de jour l’Oranger est un dispositif de soins psychiques intensifs pour des enfants de 3 à 12 ans présentant des troubles graves du développement ou de la personnalité. Il reçoit chaque jour une douzaine d’enfants et complète les dispositifs de soins ambulatoires du CAMSP, de pédopsychiatrie et des établissements médico-sociaux.

L’admission se fait sur indication médicale en partenariat avec les établissements médico-sociaux (CAMSP, IME) et scolaires.

La prise en charge est assurée par une équipe pluri-professionnelle : médecin, psychologue, infirmiers, éducateurs spécialisés, orthophoniste, psychomotriciens, assistante sociale, agent de service. Elle se fait par des médiations thérapeutiques groupales ou individuelles.

L’Oranger propose des ateliers : conte, théâtre, pataugeoire, piscine, médiation animale, bulles, rondes et comptines, équithérapie. Un groupe passerelle pour les enfants du CAMSP a été mis en place récemment. Des séjours thérapeutiques sont organisés.

Une Classe d’Inclusion Scolaire (CLIS) pour les enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (TED) a été ouverte à la rentrée 2014 à l’école primaire de Pont de Crau avec la collaboration et la participation de l’Oranger. Plusieurs mécénats (Lion’s Club, Kiwanis, la Grande Récrée, la fondation Sommer et le collectif Corrida France) contribuent au financement des projets du service.

 

Un jardin thérapeutique pour les petits de l’hôpital

Un équipement financé par la Fondation des hôpitaux et Corrida France

jardin therapeutique pour les petit de lhopital d arles

Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que les enfants présents lundi soir à l’inauguration du jardin thérapeutique au centre hospitalier Joseph-Imbert ne prennent possession des différents jeux mis à leur disposition. Preuve que le Centre d’accueil 

médico-social précoce (CAMSP) ainsi que l ’ Oranger, unité d’hospitalisation de jour pédopsychiatrique, en ressentait un besoin important.
C’est une bouffée d’oxygène pour ces enfants qui "n’ont pas forcément l’opportunité d’aller dans les jardins publics avec leurs parents", a souligné Laurent Donadille, directeur de l’hôpital d’Arles, en présence du maire d’Arles Hervé Schiavetti et du

 sous-préfet Pierre Castoldi. Une occasion pour M.Donadille de faire un point sur la situation des structures : "La construction de ce jardin était un objectif à la fois ludique et thérapeutique. 

Nous fêtons d’ailleurs cette année les 10 ans du CAMSP qui accueille des enfants de 0 à 6 ans venus du territoire du grand pays d’Arles." Pour la réalisation du projet du jardin thérapeutique, plusieurs partenaires sont entrés en jeu. La Fondation des hôpitaux de France tout d’abord qui a participé à auteur de 10 000 euros. Puis le collectif Corrida France qui grâce à la tombola l’année dernière a pu reverser pas moins de 5000 euros.

Gilles Raoux, représentant Juan Bautista, parrain de Corrida France et de l’opération, a souhaité rendre compte de toute la fierté ressentie par le maestro en voyant le projet prendre forme. Laurent Deloye, président du collectif a, quant à lui, voulu rappeler toute la générosité du milieu taurin qui n’a pas eu "le moindre doute quant à faire profiter des bénéfices aux enfants de l’hôpital. Et ce n’est pas pour nous donner bonne conscience".

jardin therapeutique pour les petit de lhopital d arles 2Laurent Donadille a par ailleurs exprimé son souhait de faire durer la collaboration. Les artistes KarimaMet Tom Garcia ont également apporté leur grain de sel en offrant des oeuvres qui ont également été à l’origine d’une tombola. D’ailleurs, une nouvelle loterie est mise en place par le collectif Corrida France.

À gagner, trois capes des plus grands toreros : l’une de Juan Bautista, l’autre de Sébastien Castella, la dernière de José Maria Manzanares. Prix des tickets: 5€, achat possible sur www.corridafrance. com.

Grégory BOYER

Les élèves infirmiers et aide-soignants ont fait leur rentrée

Comme chaque année, la rentrée des élèves infirmiers et aide-soignants a fait l’objet comme chaque année d’une cérémonie d’accueil particulière à laquelle participent habituellement le maire d’Arles, par ailleurs président du conseil de surveillance de l’hôpital d’Arles et le président de la Région Paca. Si Michel Vauzelle, retenu par ses fonctions, n’a pas pu être présent, Hervé Schiavetti et des membres du conseil de surveillance étaient eux bien là pour accueillir les 205 étudiants de Les élèves infirmiers et aide soignants ont fait leur rentréel’Ifsi (Institut de formation en soins infirmiers) qui effectuaient leur rentrée officielle il y a quelques jours dans les locaux de l’enceinte du centre hospitalier. L’école figure parmi les plus importantes en France avec 50 étudiants pour chaque niveau de cursus (sur trois ans). Bacheliers pour la plupart, ils ont tous réussi un concours d’entrée. Quant aux aide-soignants, ils sont eux formés à l’Ifsa (Institut de formation des aide-soignants) qui recrutait cette année 55 candidats, au lieu des 45 jusqu’ici admis.

Dans les deux cursus, 8% des élèves sont des hommes, une part équivalente à celle des agents du centre hospitalier. Le diplôme de fin de cursus d’infirmier est un diplôme d’État donnant le droit d’exercer dans tous les établissements hospitaliers français. Il peut ouvrir à des formations spécialisées dans le domaine médical et/ou universitaire sanitaire ou médico-social complémentaire.

Des contrôles sont régulièrement organisés dans tous les Instituts de formation aux soins infirmiers afin d’en garantir la qualité de l’enseignement: en 2015, l’Ifsi-Ifsa d’Arles a obtenu le renouvellement de son agrément pour les cinq prochaines années. Point notable: 100% des élèves de l’Institut arlésien réussissent chaque année leur diplôme de fin d’études. Par ailleurs, cette année, l’hôpital d’Arles a décidé de former neuf de ses agents au titre de la promotion professionnelle pour leur permettre de préparer cinq diplômes d’État d’infirmiers, un diplôme d’État d’infirmier de bloc opératoire, un diplôme de préparateur en pharmacie et deux diplômes d’aide-soignants afin d’exercer dans les services de l’établissement à l’issue de leur formation.

L’hôpital a par ailleurs, recruté au cours de l’été 2015 une quinzaine d’infirmiers et d’aide-soignants issus des promotions qui ont achevé leur cursus en2015. Les autres étudiants essaiment soit vers leur région d’origine soit aux seins de services où ils ont effectue leur dernier stage de formation.

Beaucoup restent à Arles. Dans cette filière, le partenaire incontournable de l’hôpital reste la Région PACA. Cette année encore, elle consentira une subvention exceptionnelle de 350000 € afin d’achever les travaux de rénovation de l’IFSI entrepris depuis plusieurs exercices (toiture, baies vitrées, faux-plafonds, voirie...).

Sources : LaProvence, M.Bc.

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