Une nouvelle salle pour le centre d'action médico-sociale

L'espace Snoezelen a été financé grâce à l'aide du Rotary Arles sur Rhône

e centre d'action médi­co-sociale précoce (CAM­SP) d'Arles s'enrichit d'une salle Snoezelen grâce à J'aide du Rotary. Cette salle dite "Snoezelen" est un outil in­finiment précieux dans Je trai­tement des handicaps psycho­logiques ou moteurs chez l'adulte, en particulier les per­sonnes âgées, et chez l'enfant.

Il permet une stimulation mul­tisensorielle contrôlée, une pratique visant à éveiller la sen­sorialité de la personne stimu­lée, dans une ambiance sécuri­sante. "Un espace d'apaise­ment qui vise à remettre le pa­tient en connexion avec l'odo­rat, le tactile ... ", expliquait Je docteur Christian Pic lors de l'inauguration de cette salle, le 29 juin dernier en remerciant Marial Roche, président sor­tant du Rotary Arles sur Rhône, à qui Je CAMSP est rede­vable de cette installation.La Provence CAMSP 06 07 17

Le Rotary a participé à hauteur de 10 400€

En effet, Je club service a par­ticipé à hauteur de 10 400€ à cet équipement, une moitié sur ses fonds propres, l'autre moitié offerte par Je Rotary In­ternational. Une aubaine pour ce centre qui reçoit les enfants de 0 à 6 ans afin de traiter Je plus tôt et donc le plus efficace­ment possible ces troubles chez les plus jeunes. "Plus on les détecte tôt, plus ils ont de chances de voir leur état s'amé­liorer. C'est d'ailleurs pour cela que nous nous rendons dans les crèches et dans les écoles mater­nelles pour sensibiliser les assis­tantes et les parents, leur indi­quer quelles sont les manifesta­tions infantiles qui doivent les alerter. L'Agence régionale de santé nous accorde d'ailleurs un budget pour ces démar­ches ... " 

Une action d'autant plus né­cessaire que malheureuse­ment, les troubles de la rela­tion sociale de spectre autis­tique vont exploser dans les an­nées qui viennent. Un constat rendu plausible grâce aux études en cours qui soulignent qu'il y a 15 ans, 1 enfant sur 800 était atteint. Aujourd'hui, on en est à 1%. 

Le centre hospitalier arlé­sien est le troisième après Mar­seille et Avignon à s'être doté d'une telle structure et à être soutenu par !'ARS. "Tous les hô­pitaux n'adoptent pas cette po­litique, pourtant de plus en plus nécessaire, explique Laurent Donadille, directeur des hôpitaux Portes de Ca­margue lors de cette cérémo­nie.

Ce qui explique le soutien de l'Agence régionale de santé qui va nous permettre de nous agrandir de deux salles dans les mois qui viennent afin de nous permettre de recevoir plus de patients. Et, naturellement, nous continuerons de solliciter Les aides des clubs service comme le Rotary, qu'ils ne nous ont jamais refusées, ce dont nous les remercions vivement tant elles sont précieuses ... " Une plaque a d'ailleurs été po­sée pour rappeler cette partici­pation du Rotary Arles sur Rhône.

La Provence - Marlène BOSC

LE CAMSP FÊTE SES 10 ANS

Le centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) d'Arles a aujour­d'hui 10 ans. Il est de mieux en mieux équipé et complète le secteur médico-social et le pôle mère/enfant de l'hôpital d'Arles, qui offre une gamme complète de soins pour les enfants et les ados souffrant de pathologies diverses. Le CAMSP emploie un médecin pédiatre/­neuropédiatre, un médecin rééducateur, un kinésithérapeute, une infirmière puéricultrice, une psychologue, un psychomotricien, un orthophoniste, une éducatrice spécialisée, une assistante sociale et un agent de service. La cadre est responsable de la qualité d'accueil et des soins. Elle veille à ce que la prise en charge des enfants et de leur famille réponde de façon adaptée aux droits des usagers. Elle sert de trait d'union avec l'hôpital. Pour l'instant, la liste d'attente pour intégrer la structure est de 2 à 6 mois. L'agrandissement pré­vu permettra de développer l'offre de service.

Faux incendie et évacuation : l'hôpital teste sa sécurité

Il est 15 heures, hier à l'hôpital. Au cœur du PC sécurité, l'alarme incendie vient de se déclencher. Le feu est localisé dans une chambre du deuxième étage, côté nord, et les fumées se propagent rapidement dans le couloir. Voilà le point de départ de l’exercice organisé hier au centre hospitalier Joseph Imbert, un (faux) incendie que l'on n'arrive pas à maîtriser immédiatement et qui nécessite donc l'évacuation de trois étages du bâtiment. Le but tester les réactions du personnel et le savoir-faire des agents de sécurité incendie de l'établissement et des sapeurs-pompiers d'Arles dans une situation de danger.

"Nous devons valider le plan d'évacuation général que la règlementation sur les immeubles de grande hauteur nous impose, explique Michel Deruda  responsable de la sécurité de l'hôpital et je seul moyen de le valider, c’était de modéliser une évacuation. Avec, comme complexité, la gestion des flux, la prise en main des ascenseurs ... "

Faux incendie hopital La Provence 28 04

Une commission des usagers pour mieux vivre la maladie

La commission des usagers  de l'hôpital Joseph-Imbert sentie) pour mieux vivre la maladie. Pour faire connaître ses services aux patients et leurs  accompagnateurs a participé activement à une journée d'information dans le hall d'accueil de l'établissement dirigé par Laurent DONADILLE, gérant aussi "Les Hôpitaux Portes de Camargue" à Beaucaire et Tarascon. Cette commission dont les membres font partie du conseil de surveillance de l'hôpital présidé statutairement par le maire d'Arles, était représentée par Anne-Marie Méric, responsable d’accompagnement au titre de l'association d'aide aux accompagnants des patients (A3 Arles Camargue) domiciliée au 7" étage  de l'hôpital, Anne-Marie Pain représentante de l'association nationale des polyarthritiques ("Andar") et Josiane Domini Jauffret, déléguée par la Ligue contre Je Cane.cr et par l'Association France Hémochromatose.

Selon les trois représentantes rencontrées, les relations avec Je corps médical et l'administration hospitalière sont particulièrement positives et efficaces et contribuent largement à l'amélioration de l'hospitalisation des patients quel que soit leur âge ou leur pathologie.

Commission des usagers La Provence du 25 avril 2017

Alain de Vita donne son nom à la Maison médicale de garde

Le médecin fontvieillois était très engagé dans la coopération médicale

Alainde Vita 1ll’avait souhaité de longue date cette Maison médicale de garde pour tout le secteur médical du Pays d’Arles. Il ne l’a malheureusementpas vu réali-sée mais aujourd’hui, elle porte son nom. 

Alain de Vita 2

La plaque aété posée ce jeudi 26 janvier au centre hospitalier Joseph-Imbert en présence des maires d’Arles et de Fontvieille (commune où il a exercé pendant de longues années); du directeur des hôpitaux de Camargue, Laurent Donadille; du docteur Pierre Nigoghossian, chef du Pôle urgence-réanimation-cardiologie et chef de service urgence-SMUR, et du docteur Jacques Bargier, président de l’association des médecins libéraux du Pays d’Arles, un de ses plus anciens amis et confrères. Étaient naturellement invités le père du docteur Alain de Vita ainsi que sa fille Graziella et son fils Raphaël tous trois en proie à une vive émotion adoucie par cette reconnaissance officielle et cet hommage.

Jacques Bargier a évoqué son engagement pour une telle cause, rappelant que déjà, considérant sans doute que la coopération médicale en renforce l’efficacité, il avait rejoint très tôt le Pôle médical de Fontvieille. Il a ensuite cité son engagement humanitaire au sein de l’association "France M’Boumba", laissant auprès des Sénégalais de cette ville du nord du pays un souvenir reconnaissant.

Alainde Vita 3

 "En deux années, cette maison aprouvé qu’elle répondait à un véritable besoin, a ajouté Laurent Donadille. En 2016, plus de 2000 patient sont été accueillis les jours fériés et les week-ends. Cette coopération a encore montré tout son sens depuis Noël dernier pendant l’épidémie de grippe. Le 31 décembre, notre collègue libéral de permanence a eu énormément de travail pendant que l’hôpital était en tension. Notre centre hospitalier couvre un grand territoire qui va de Saint-Rémy de Provence jusqu’à plusieurs communes du Gard."

Une création dont se souvenait Hervé Schiavetti, président du conseil de surveillance de l’établissement: "Cela a été le premier acte de l’intercommunalité. Un projet qui amûri pendant longtemps. Une première aussi qui avus’instaurer un partena-riat entremédecinelibérale et mé-decine publique, grâce àlacoopé-rationdes collectivités localeset des communes pour le faire abou-tir."

Marlène BOSC - La Provence

 

 

 

 

Journée de prévention 2016

 

Le Centre hospitalier d'Arles et les Hôpitaux des Portes de Camargue

s’engagent  auprès de ses usagers et organisent la 9ème Journée de la Prévention

 « ENSEMBLE VERS UNE SANTE DURABLE »

 Le jeudi 24 novembre 2016 au centre hospitalier d’Arles de 14h à 19h

Cette année et pour la première fois, le Centre hospitalier d'Arles et les Hôpitaux des Portes de Camargue se coordonnent pour proposer des informations sur le thème de l’impact de l’environnement sur la santé des patients.

Il s’agit de situer l’action préventive de nos établissements à travers leur environnement et de répondre aux préoccupations des usagers au-delà d’une offre de soins curative. C’est parce que l’Hôpital évolue qu’il se projette dans la santé des générations futures et s’ouvre sur la ville.

Le programme propose trois villages de stands à partir de 14H dans le hall du centre hospitalier sur des thématiques d’actualité qui s’adressent aux collégiens et lycéens et à tous les habitants du Pays d’Arles:

Bien manger : bien grandir, bien vieillir

• L’équilibre alimentaire
• La prévention des pathologies :
- Le diabète et ses complications
- Les maladies cardiovasculaires
• La marelle des fruits et légumes : je compose mon assiette
• 5 fruits et légumes de saison par jour
Du slogan « Cinq fruits et légumes par jour » à la réalité de notre alimentation pour maintenir un équilibre alimentaire essentiel à la santé à combiner avec une activité physique.

La femme tout au long de sa vie

• Fécondité, grossesse, périnatalité : Quels risques à éviter pour la mère et l’enfant
• De l’hygiène corporelle à celle des locaux en passant par la qualité de l’air intérieur
• Les cosmétiques en question : la beauté oui, mais en toute sécurité.
Comment mettre toutes les chances de son côté pour préparer la venue de bébé dans un environnement sain en restant vigilant sur les produits utilisés ?


Les maladies de civilisation

• Des comportements à risque aux addictions : tabac, alcool, drogues,…
• Le bruit : causes et conséquences
• L’air, les écrans, les ondes : leurs effets sur la santé
• Le soleil : entre bienfaits et risques.
Entre stimulation et tentation, comment se prémunir des usages nocifs et de la dépendance ?

A 18H, une conférence du Docteur Jean LEFEVRE, médecin de l’ASEF et Madame Ludivine FERRER, directrice de l’ASEF, sur le thème de «Reconnaître les polluants de notre quotidien» viendra compléter cette rencontre autour d’un échange.
Pour terminer cette journée, la direction vous proposera à 19H un moment de partage et de convivialité.

 

Programme journée de prévention 2016

Leur mission: venir en aide aux ados en souffrance

Le centre d’accueil pour adolescents, financé par l’hôpital, suit environ 250 jeunes en difficulté

 

La provence CAPA 3Les locaux, au deuxième étage d’un immeuble de l’avenue Victor-Hugo, sont parfaits pour recevoir, en toute discrétion, le public ciblé. Et ils sont nombreux à fréquent e r l’endroit : au centre d’accueil pour adolescents (CAPA), 250 jeunes sont suivis depuis que la structure, lancée et financée par le centre hospitalier d’Arles, a pris le relais de la Maison des adolescents (MDA). Une MDA qui, pour raisons économiques, a fermé son antenne arlésienne en décembre 2014. "Pour l’ensemble de la problématique adolescents, on se retrouvait dansune situation de vide complet", explique Loïc Hardy, directeur adjoint du centre hospitalier d’Arles.

Alors, l’hôpital, qui avait déjà une toute petite équipe adolescents, a décidé de se réorganiser en fonction, en renforçant la structure ados, et en regroupant ces deux Centres médico psychologiques (CMP) pour enfants sur un même site. "On a commencé avec une trentaine d’adolescents, et c’est vite allé crescendo", se souvient Olivier Gehrmann, cadre de santé du CAPA. "Je regrette le choix de la MDA de fermer son antenne à Arles, où il y a un réel besoin, avec des adolescents en situation de précarité, ajoute Loïc Hardy.

Le service public a dû prendre la suite. Je pense que si nous n’avions pas pris le relais, on aurait retrouvé les jeunes plus tard, mais en situation d’urgence. Là, on peut avoir un accompagnement dès les premiers signes d’alerte." Et dans cette période troublée qu’est l’adolescence, une prise en charge précoce peut avoir son importance, quel que soit le problème. "Troubles anxieux, troubles dépressifs, problématique identitaire, addictions, déscolarisation, précarité…, énumère Carine Coubrys, psychologue au sein de la structure. " Il peut s’agir aussi de problèmes relationnels entraînant un mal-être chez les adolescents, ajoute Samira Chorfi, psychiatre.

C’est une période complexe, où on peut tout voir !" Avec des problématiques qui ne sont pas forcément pathologiques, même si certains cas ont nécessité des La provence CAPAhospitalisations. Mais heureusement, cela reste ultra-minoritaire, pour ce CAPA qui fait reposer son action sur trois volets: l’accueil et la consultation, les ateliers thérapeutiques en extérieur mis en place dans le cadre du CATTP (centre d’accueil thérapeutique à temps partiel), et l’action de l’équipe mobile. Car si les rencontres avec les ados ont lieu dans les bureaux, elles peuvent aussi avoir lieu en extérieur, dans un endroit où la personne a confiance. "Macdo, ça peut être thérapeutique", glisse en rigolant Olivier Gehrmann. Surtout, l’essentiel est de gagner la confiance de l’ado, de quelque manière que ce soit.

"Ça peut être des parents inquiets pour leurs enfants qui nous contactent, les établissements scolaires, ou les médecins de ville qui nous les orientent, mais parfois l’ado n’a pas envie de venir, indique Carine Coubrys. Notre travail, c’est de faire émerger une demande, il faut que la personne se saisisse du soin proposé." Bref, que l’adolescent adhère, pour progresser. La progression, c’est d’ailleurs ce que recherche aussi le centre d’accueil pour ados, qui a obtenu son label CAPA à peine ce mois-ci. "On reste une équipe en construction, comme un adolescent, conclut Carine Coubrys. On a des choses à consolider, à penser, ce n’est pas parce que ce nom est posé qu’on va arrêter de travailler."

La Provence - Christophe VIAL

Dons d’organes et de tissus

communiqué de presse Journée du don dorgane 2016

La coordination hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus accueillera le public dans le hall de l’hôpital Joseph IMBERT

Lundi 17 octobre 2016 de 10 heures à 16 heures

Le don d’organe : « Vous êtes donneurs sauf si vous dites que vous ne voulez pas être donneurs »

Chaque citoyen doit se positionner clairement par rapport à cette question cruciale du don d’organe afin d’éviter à ses proches tout questionnement le jour où la demande de prélèvement pourrait leur être posée.
Car les proches, à ce moment toujours critique, se retrouvent dans une situation d’impasse, sont vulnérables et déclarent souvent aux équipes que le sujet n’a jamais été Screen Shot 10 17 16 at 10.51 AMévoqué avec celui qu’ils viennent de perdre.
Il relève donc du devoir de chaque citoyen de clarifier sa position vis-à-vis du don d’organe car ses proches seront alors plus à l’aise pour répondre. Et avec la sensibilisation de chacun, le nombre de don augmentera certainement dans notre pays, très en retard par rapport à certains de ses voisins, et permettra de sauver davantage de vies.
Tous les acteurs du centre hospitalier Joseph IMBERT, engagé dans le dispositif « Cristal Action » développé par l’agence de biomédecine, sont mobilisés afin de prendre à bras le corps cette question de santé publique. L’établissement sera à l’écoute du public le lundi 17 octobre de 10 heures à 16 heures pour apporter toutes les réponses à ses interrogations et permettre à chacun de se positionner clairement par rapport au don d’organes.


Dr Karim DEBBAT

Coordinateur médical de la cellule de prélèvements d’organes et de tissus

Le centre hospitalier d’Arles est centre préleveur de cornées

En concertation avec l’Agence de biomédecine, l’établissement a souhaité développer cette activité de santé publique et a déposé en juillet 2013 une demande d’autorisation de prélèvements de cornées. Elle a été accordée en novembre 2013 pour une mise en oeuvre effective au 1er décembre 2013. Une infirmière coordinatrice, Mme Sophie MOUSSET, a été positionnée sur cette mission en lien avec un cadre de santé, Mme Nathalie TOURRETTE, et le coordonnateur médical de la cellule de prélèvements d’organes et de tissus, le Dr Karim DEBBAT, Chef du service de réanimation. Cette activité fonctionne désormais de façon continue depuis 2014.

La greffe de cornée est la plus fréquente des greffes de tissus prélevés sur des donneur

La cornée est un tissu transparent qui recouvre la partie antérieure de l'oeil. Elle est indispensable à une bonne vision grâce à sa transparence et son pouvoir réfractif. Sous l'effet d'une maladie ou d'un accident, elle peut s'opacifier et entraver la vision. Ces opacités cornéennes sont responsables d’environ 20 % des cécités. Le seul traitement efficace, une fois l'opacité installée, est la greffe qui permet de rétablir une bonne acuité visuelle et supprime les douleurs souvent provoquées par les lésions cornéennes.
En France, plus de 4 000 patients malvoyants en bénéficient chaque année. Mais ce chiffre pourrait doubler si des greffons étaient prélevés en plus grand nombre. Or aujourd’hui les hôpitaux sont confrontés à une véritable pénurie. Le centre hospitalier d’Arles et son équipe d’ophtalmologie dirigée par le Docteur Antoine KHALIL se sont engagés activement dans les prélèvements de cornées. 15 prélèvements de cornées (soit 30 cornées) ont été effectivement réalisés

 

Le centre hospitalier d’Arles contribue aussi aux prélèvements multi-organes

La cellule de prélèvements d’organes et de tissus assure la détection des personnes en état de mort encéphalique et procède, si les conditions médicales le permettent et si la personne ne s’est pas préalablement inscrite sur le registre national de refus des dons d’organes, à un entretien avec les proches pour solliciter ce don. C’est à ce moment que la discussion préalable avec les proches a toute son importance pour leur permettre de décider en toute connaissance de cause des volontés de leur proche. Si l’accord de prélèvement est obtenu, le patient en état de mort cérébrale est transféré sur le centre hospitalier d’Avignon aux fins de prélèvement multi-organes. Ainsi deux transferts ont été réalisés en 2014 et 3 en 2015 permettant le prélèvement de foies et de reins qui ont ensuite pu être greffés à des patients en attente.

 

Le centre hospitalier d’Arles est engagé dans le dispositif « Cristal action » qui, du recensement à la prise en charge des donneurs d’organes constitue un outil qualité de l’Agence de la biomédecine pour les établissements de santé

Cristal action en s’intégrant dans le projet de coordination et dans le projet d’Etablissement permet de communiquer sur le don et de proposer avec l’appui de l’institution des formations, ou d’éventuelles actions collectives. Il est ainsi naturellement un outil d’évaluation des pratiques professionnelles. Cristal action permet également de communiquer sur le don en réalisant auprès des personnels des services concernés des enquêtes sur leurs connaissances, attitudes et pratiques. Enfin, Cristal action installe le processus de don dans une démarche pérenne.
Ainsi, la coordination hospitalière intervient régulièrement auprès des professionnels de santé mais aussi du public, par le canal de stands d’information mais aussi par des interventions auprès des lycéens. Elle a notamment cette année participé à la Journée de la citoyenneté au lycée Pasquet le 12/05/16 et plusieurs séances d’information des lycéens sur le don d’organe ont été réalisées en début d’année scolaire (septembre 2016) au Lycée Pasquet en lien avec l’association ADOT 13.

Cancer du sein : les équipes médicales et soignantes du Centre hospitalier d’Arles se mobilisent

logo ruban roseLe samedi 1er octobre de 8 h à 12 h sur le marché d’Arles, bd des Lices

et organisent un évènement chorégraphique à 11 heures 30

avec le chorégraphe Marco BECHERINI

Si aujourd'hui le cancer du sein concerne 1 femme sur 8,  plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Grâce au dépistage précoce, 90% d’entre eux pourront être guéris. Ce très haut taux de guérison est possible tout en réduisant considérablement l'agressivité des traitements.

Mieux vaut donc prévenir que guérir. Conscients des enjeux à la fois individuels et de santé publique posés par le cancer du sein, les équipes du CH d’Arles organisent ainsi deux manifestations en vue de sensibiliser le grand public à la prévention du cancer du sein dans le cadre d’Octobre rose :

Le samedi 1er octobre de 8 h à 12 h,

le Docteur Malika CHAOUCHE, oncologue médical

Madame Viviane ARNAUDET, cadre de santé

et l’équipe soignante de l’hôpital de jour de médecine et d’oncologie médicale

qui prennent en charge les patientes et assurent l’administration et le suivi des chimiothérapies animeront un stand d’information lors du marché d’Arles, à l’angle du bd des Lices et de la rue Jean JAURES.

Conseils, brochures et informations seront ainsi à la disposition des publics intéressés.

Mais aussi pour la première fois, un moment chorégraphique sera partagé à 11 h 30 par l’atelier « Arles au corps » conduit par Marco BECHERINI, danseur et chorégraphe, sur le thème « Octobre rose ».

Depuis mai 2016 Marco BECHERINI en partenariat avec l’hôpital d’Arles qui en l’espèce bénéficie du soutien financier de l’association « AGIR contre le cancer en Pays d’Arles » a mis en place des ateliers chorégraphiques hebdomadaires à l'attention des patients et du personnel soignant, pouvant aboutir à une création.

L'idée du chorégraphe est de travailler sur la perception que la maladie induit, de verbaliser le sentiment de se sentir à part, d'aider à la valorisation de soi au travers du sentiment d'exception et de sagesse. D'activer le patient au ressenti de son propre corps et de mettre les participants au cœur de la relation humaine malade / soignant avec une toute attention particulière au travail de partenariat.

Parcourir, guider, accompagner. Prendre soin. Supporter et porter. Voilà des mots qui vont prendre corps dans leur réalité physique et se définir physiquement dans une relation à l'autre, à l'espace extérieur, à l'imaginaire, à l'espace intérieur.

Ces ateliers s’inscrivent ainsi dans le dispositif « Soins de support » essentiel pour les patients et récemment complété aussi par une activité de socio-esthétisme au sein du centre hospitalier.

     
 

Les soins de support : un élément essentiel de la prise en charge récemment étendu à l’expression corporelle et au socio-esthétisme

Le comité des soins de support est coordonné par le Dr Sophie ALIBERT, chef de service de gastro-entérologie. Il regroupe de nombreux intervenants impliqués dans la prise en charge autre que médicale :

  • une assistante sociale qui reçoit les patients en consultation externe ou est sollicitée directement par l’équipe soignante,
  • une diététicienne qui assure la prise en charge nutritionnelle lors d’une hospitalisation,
  • une psychologue qui propose systématiquement ses services à tous les patients hospitalisés et qui peut également être sollicitée par l’équipe soignante pour des patients non hospitalisés.

Par ailleurs  le Docteur Carole TOBIANAH et l’équipe infirmière assurent une prise en charge de la douleur.

Depuis quelques mois ces soins de support ont été complétés par l’intervention du danseur et chorégraphe Mario BECHERINI dans le cadre de l’atelier « Arles au corps » et par l’intervention d’une socio-esthéticienne pour les patientes suivies à l’hôpital de jour. Ces activités visent à restaurer l’estime de soi souvent malmenée par le cancer et par les traitements. Ces deux activités ont pu être déployées grâce à l’implication des équipes médicales et soignantes mais aussi grâce aux bénéfices du Marathon Arles les Alpilles 2015 remis au centre hospitalier d’Arles par l’association « Agir contre le cancer en Pays d’Arles ».

 
 
 

Focus : la socio-esthétique

Encore souvent méconnue, la socio-esthétique est basée sur les soins du corps (massages, manucure, maquillage correcteur, etc.). Elle apporte une réponse personnalisée aux malades, en s’adaptant à leurs maux et à leurs attentes. Une séance de socio-esthétique, c’est un temps d’écoute privilégié autour du rapport au corps, des effets de la maladie et des traitements.

Pratiquée par Mme Béatrice LEPABIC, cette activité s’inscrit dans le projet de soins défini par l’équipe pluridisciplinaire de l’hôpital de jour et d’oncologie médicale du centre hospitalier d’Arles. Elle a donc une vraie visée thérapeutique reconnue et appréciée tant par les patientes que par les soignants.

 

 

Cancérologie : le centre hospitalier reconnu par les autorités sanitaires

Le centre hospitalier d’Arles est titulaire de quatre autorisations d’activités délivrées par l’Agence Régionale de Santé Paca Ces autorisations, qui concernent le traitement chirurgical des cancers du sein, des cancers gynécologiques pelviens, des cancers digestifs ainsi que la pratique des chimiothérapies consacrent à la fois le haut niveau d’expertise des équipes médicales et paramédicales concernées et la prise en charge en réseau pluridisciplinaire des patients.

Les soins sont dispensés en hospitalisation lors des actes chirurgicaux ou en hôpital de jour pour la réalisation des séances de chimiothérapie. Pour ce qui concerne la chirurgie des cancers gynécologiques pelviens et des cancers du sein, l’équipe chirurgicale du centre hospitalier est désormais renforcée par deux chirurgiens spécialisés mis à disposition par l’Institut Paoli Calmette de Marseille et qui opèrent à Arles dans le cadre de conventions de coopérations médicales.

Les soins de support, accompagnement psychologique, conseils diététiques, suivi social, prise en charge de la douleur, encadrement de l’activité physique et socio-esthéticienne,  sont eux aussi organisés et coordonnés au sein d’un comité.

Enfin, la pharmacie à usage intérieur est équipée d’un isolateur, équipement sous atmosphère contrôlée permettant la préparation des chimiothérapies dans les meilleures conditions possibles d’asepsie et de sécurité des soins.

Un dispositif complet de prise en charge médico-chirurgicale et d’accom-pagnement (consultation d’annonce, suivi psychologique, conseils diététiques, support social…) a été développé pour apporter aux patients des soins hautement spécialisés mais de proximité, élément important dans un contexte de pathologies à forte pénibilité.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter la Direction du CH d’Arles

(04 90 49 29 01 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )

L’hôpital sensibilise contre le cancer colorectal

Dans le cadre de "Marsbleu", les équipes médicales ont tenu un stand à Géant Mieux vaut prévenir que g u é r i r ! A u s s i , conscients des enjeux à la fois individuels et de santépublique posés par le cancer colorectal, les équipes du centre hospitalier d’Arles ont organisé une manifestation en vue de sensibiliser le grand public à sa prévention dans le cadre de l’opération nationale Mars Bleu. Le docteur Sophie Alibert, gastro-entérologue et oncologue, son équipe soignante du servicede gastro-entérologie associée à l’équipe soignante de l’hôpital de jour demédecine et oncologie dirigée par le docteur Malika Chaouche, oncologue médicale, qui prennent en charge les patients et assurent l’administration et le suivi des chimiothérapies ainsi que les soins de support, ont animé un stand d’information installédans la galerie marchande du Géant Casino, dans la zone commerciale de Fourchon. L’occasion de rappeler qu’ils se tiennent en permanence à la dispositiondes usagers auCentre hospitalier directement. Le cancer colorectal, aussi appelé cancer de l’intestin, est la deuxième cause de décès par cancer en France. Il se développe lentement à l’intérieur du côlon ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes. Ce cancer est l’un des plus fréquents et touche quatre hommes sur 100 et trois femmes sur 100, le plus souvent après l’âge de 50ans (94%). Le test de dépistage, proposé aux personnes de 50à74ans, réduit la mortalité par cancer colorectal. Il permet de détecterun canceràun stade très précoce, et d’augmenter les chances de guérison. Grâce à ce dépistage, on peut aussi repérer une lésion avant qu’elle n’évolue en cancer. En cas d’antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie du côlon, votre médecin pourra proposer d’autres modalités de dépistage. Il faut savoir que chaque année, 42000 nouveaux cas sont constatés. Depuis deux ans, la méthodologie a évolué rendant le prélèvement de selles plus simple à réaliser. Le matériel est à prendre chez son médecin traitant qui en expliquera le fonctionnement et la finalité. Plus sensible et plus spécifique, il permet de réduire de 20% la mortalité due à ce cancer. Marlène BOSC

INGOGLIA " A NUDO "

SDC13232 BD

Exposition de peintures du 2 avril 2016 au 11 mai 2016

Hall du centre hospitalier d’Arles

 

 

Ouverture au public de 9 heures à 18 heures.

 

 

Le vernissage a lieu le jeudi 28 avril 2016 à 18 heures

dans le hall du centre hospitalier d’Arles.

 

 

 

INGOGLIA ET LE « PLEXIGLASS »

Après  plus de 30 ans d’expériences de créations et de monstrations variées, toujours dans la recherche de techniques et de supports qui affinent son propos artistique, Marc INGOGLIA il y a 10 ans a commencé à travailler sur cette matière en utilisant son imperméabilité pour se focaliser sur le thème de la « trace » que laissent les pigments naturels et sa transparence pour amplifier l’improbabilité de ses images.

Il peint au recto et au verso de chaque plaque en laissant des zones non peintes au recto qui laissent apparaître le complément de l’image peinte au verso. Ce procédé amplifie la profondeur mais surtout confère à l’image une apparente étrangeté qui sert le propos esthétique de l’artiste.

Assez rapidement Marc INGOGLIA  a modelé le « plexiglass » pour répondre à l’envie de créer des objets ou des personnages. 

Son objectif reste le même depuis longtemps : donner vie à des images improbables, des paysages impossibles pour construire un univers personnel différent de celui dans lequel nous évoluons et pourtant qui y trouve toute sa source.  Marc INGOGLIA Vit et travaille à LA CADIERE D’AZUR dans le Var.

 

QUELQUES ELEMENTS DE PARCOURS 

Nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment à Rome, Lausanne, Monaco, Marseille, Lyon…

Présence permanente en galeries : Galerie Autran (Aix en Provence), Galerie L’Acquario (Rome), Galerie Musée de la plasturgie (Oyonnax), Shakespeare House (Neuchâtel), Vista palace galery ( MONACO ).

Les œuvres de Marc INGOGLIA sont Présentes dans de nombreuses collections publiques et privées (Italie, Danemark, USA, Mexique, Grande Bretagne, Australie, Allemagne, Suisse …

Renseignements auprès de l’artiste : 06 14 58 56 55

 

 

 

Informations

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    EHPAD Calment : 04 90 93 85 55
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    CMP infanto : 04 90 96 72 06
  • Adresse >

    Centre hospitalier d'Arles
    Hopital Joseph Imbert
    Quartier Fourchon
    BP 80195
    13637 Arles Cedex
  • Données GPS >

    Latitude : 43.657617
    Longitude: 4.633443
  • 1

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