L’hôpital sensibilise contre le cancer colorectal

Dans le cadre de "Marsbleu", les équipes médicales ont tenu un stand à Géant Mieux vaut prévenir que g u é r i r ! A u s s i , conscients des enjeux à la fois individuels et de santépublique posés par le cancer colorectal, les équipes du centre hospitalier d’Arles ont organisé une manifestation en vue de sensibiliser le grand public à sa prévention dans le cadre de l’opération nationale Mars Bleu. Le docteur Sophie Alibert, gastro-entérologue et oncologue, son équipe soignante du servicede gastro-entérologie associée à l’équipe soignante de l’hôpital de jour demédecine et oncologie dirigée par le docteur Malika Chaouche, oncologue médicale, qui prennent en charge les patients et assurent l’administration et le suivi des chimiothérapies ainsi que les soins de support, ont animé un stand d’information installédans la galerie marchande du Géant Casino, dans la zone commerciale de Fourchon. L’occasion de rappeler qu’ils se tiennent en permanence à la dispositiondes usagers auCentre hospitalier directement. Le cancer colorectal, aussi appelé cancer de l’intestin, est la deuxième cause de décès par cancer en France. Il se développe lentement à l’intérieur du côlon ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes. Ce cancer est l’un des plus fréquents et touche quatre hommes sur 100 et trois femmes sur 100, le plus souvent après l’âge de 50ans (94%). Le test de dépistage, proposé aux personnes de 50à74ans, réduit la mortalité par cancer colorectal. Il permet de détecterun canceràun stade très précoce, et d’augmenter les chances de guérison. Grâce à ce dépistage, on peut aussi repérer une lésion avant qu’elle n’évolue en cancer. En cas d’antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie du côlon, votre médecin pourra proposer d’autres modalités de dépistage. Il faut savoir que chaque année, 42000 nouveaux cas sont constatés. Depuis deux ans, la méthodologie a évolué rendant le prélèvement de selles plus simple à réaliser. Le matériel est à prendre chez son médecin traitant qui en expliquera le fonctionnement et la finalité. Plus sensible et plus spécifique, il permet de réduire de 20% la mortalité due à ce cancer. Marlène BOSC