Bon anniversaire et bonne santé au centre hospitalier

Actifs et retraités ont fêté hier les 40 ans de cet établissement remarquable

Le personnel actuel et retraité était invité hier à souffler les 40 bougies du centre hospitalier Joseph-Imbert
C’était il y a 40 ans. En avril 1974, précisément, que le centre hospitalier Joseph-Imbert était officiellement inauguré par le maire de l’époque Jacques Perrot.
 
Quatre décennies plus tard, l’ancien maire est toujours fidèle au poste, tout comme le bâtiment imaginé par l’immense architecte américain Paul Nelson.
 
Quarante ans et finalement très peu de rides.
 
La qualité de la construction et surtout celle de son architecture à n’en pas douter, qui a conduit l’État à classer l’édifice à l’inventaire des monuments historiques.
 

ENVIRONNEMENT 

Le premier établissement labellisé "Imprim’Vert"

Désireux de réduire son impact environnemental compte tenu de la quantité de papier imprimé en 2013 (plus de 21 tonnes), le centre hospitalier d’Arles a fait le choix d’une labellisation "Imprim’Vert", un label créé en 1998 par la Chambre des métiers de l’artisanat du Loir-et-Cher et celle du Centre.

Depuis 2007, le Pôle d’innovation de l’imprimerie (P2i) en assure la gestion nationale. "Le choix de cette labellisation Imprim’Vert, s’est imposé du fait de sa gestion assurée par des acteurs engagés dans le développement durable et présents sur l’ensemble du territoire national et parce que ses engagements sont clairs et ses résultats tangibles sur l’environnement", affirme- t-on du côté du centre hospitalier.

Concrètement, le respect des deux prérequis réglementaires (être en conformité avec la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement et respecter les normes relatives aux rejets des effluents) a permis l’examen des cinq critères spécifiques du label :

- Faire éliminer au moins une fois par an et selon une filière conforme à la réglementation les déchets relatifs à l’impression numérique (cartouches, toners, boites d’encre, emballages…),

- Sécuriser le stockage des liquides neufs dangereux et des déchets liquides - Ne pas utiliser de produits étiquetés "toxiques" (c’est-à-dire porteur du logo "tête de mort")

- Assurer la sensibilisation environnementale du personnel de l’établissement sous la forme la plus pertinente

- Mettre en place un suivi trimestriel des consommations énergétiques du site. Ainsi, le centre hospitalier d’Arles est le premier établissement de sa catégorie (seul un CHU est à ce jour labellisé) à recevoir le label Imprim’Vert pour 2014. R.S.

 

Sans les vicissitudes de l’histoire, l’hôpital pourrait pourtant être plus âgé. "Le projet de création d’un hôpital date du début du XXe siècle. Les terrains sur le plateau de Fourchon ont été acquis en 1937. Un concours d’architecte a même été lancé en 1947", souligne l’actuel directeur Laurent Donadille qui a fait oeuvre d’historien pour la circonstance.
 
La guerre a tué le projet ressuscité par la grâce des "30 glorieuses".
 
Époque bénie de plein emploi et argentée. La construction du bâtiment est lancée en 1971, et s’achève trois ans plus tard. Paul Nelson, né à Chicago et décédé à Marseille où il enseignait l’architecture, préférait le terme de "centre de santé" à celui d’hôpital.
Et pas spécifiquement pour une affaire de sémantique. "Il avait une vision humaniste de la médecine", ajoute le directeur. Aujourd’hui, l’hôpital d’Arles emploie 1 500 personnes, deux fois plus qu’en 1974. Et sa croissance n’est pas terminée avec la construction d’un centre de dialyse.
 
Et à 40 ans, il a encore de beaux jours devant lui. L’ancien hôpital (l’hôtel-dieu), devenu aujourd’hui l’espace Van Gogh avait été construit en 1573. Sachez que pour la première fois, le bâtiment remarquable de Nelson intégrera le programme des journées du patrimoine les 21 et 22 septembre.
 
Comme quoi, le grand âge n’est pas forcément une obligation pour devenir historique.

Les 40 ans de lhôpital
 
Les 40 ans de l’hôpital : Une belle fête assurément que cet anniversaire réunissant, samedi, les retraités et les actifs du centre hospitalier Joseph-Imbert.
 
Après les allocutions rappelant la petite et la grande histoire de cet hôpital inauguré en avril 1974, et le repas pris en commun sous la pinède, l’heure était à la photo souvenir. Elle a été réalisée par Louis Bonifassi, le directeur adjoint, qui n’a pas hésité à grimper sur le toit de l’établissement pour immortaliser cette chaîne humaine formant la phrase "40 ans".
 
Un grand bravo à tous.